Les travaux sur les trois gares sont réalisés en parallèle. Une fois le viaduc construit, les équipes ont pu lancer le chantier des gares, en commençant par les fondations autour du viaduc. Les boîtes des gares entourant l'ouvrage ont ensuite toutes été montées en une année environ, avant d'entamer les travaux sur les charpentes fin 2023.
"Si les bâtiments ne sont pas tellement complexes, les charpentes le sont par leur caractère remarquable et leur imbrication autour du viaduc", estime Thomas Poly. Afin d'optimiser les délais, des prémurs ont été préfabriqués pour construire les bâtiments. "Ce qui nous fait gagner beaucoup de temps sur site, même s'il en faut inversement beaucoup plus en préparation car nous devons tout définir avec précision dès le début", souligne le responsable de la section aérienne. Pour la charpente aussi certaines pièces ont pu être préassemblées, même si des ateliers de soudure sur site ont permis de parachever l'ensemble.
Autre point essentiel : la gestion de la coactivité verticale. Pour assurer la sécurité des compagnons, il a été décidé en conception de mettre en place un platelage, un plancher intermédiaire et provisoire pour travailler sur la charpente, pendant que d'autres équipes intervenaient sur le viaduc.
Environ 150 personnes sont mobilisées sur les chantiers de ces gares aériennes.
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