La thermographie s'effectue «à certaines périodes de la journée, plutôt en fin de journée, à des périodes non ensoleillées ou en deuxième partie de nuit mais jamais au lever du jour (…) et bien sûr, on ne travaille pas en été», explique Dominique Pajani.
Ensuite, concernant l'interprétation, elle se fait en deux étapes : d'abord l'interprétation thermographique puis thermique. Il est plus facile d'interpréter lorsque la température apparente est proche de la température vraie. Dans les autres cas, il faut faire attention car les températures (apparente et vraie) sont assez différentes. Il faut notamment se méfier des matériaux de type 2 : vitrage, métaux traités, carrelage lisse, etc.
A noter aussi que la thermographie ne fait pas de bilan thermique, il faut la complémenter par l'infiltrométrie (imposée par la RT2012) pour assurer le contrôle de la performance énergétique, à réception de la construction, en rénovation et en neuf.
Le coût ?
«Pour un travail sérieux, il faut compter à partir de 500 euros pour un pavillon de 150 m2», souligne Dominique Pajani. Et d'ajouter : «Si l'on ajoute l'infiltrométrie et la réception des travaux, cela peut grimper à 1000 euros». Quant à la thermographie aérienne, elle dépend de différents critères : «C'est un métier en soi !», note Dominique Pajani. Le prix exact dépend entre autres de la configuration du terrain. Ainsi, cela peut aller de 1 à 4 euros par habitant.
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- Une relative stabilité des températures extérieure et intérieure depuis plusieurs jours ;
- Un écart entre les températures intérieure et extérieure d'environ 10°C ou plus, de préférence en hiver ;
- Une absence de soleil depuis un temps dépendant de l'inertie du bâtiment (12 h à 15 jours !) ;
- Une absence de neige, pluie, vent fort, givre, rosée, brouillard , pour les prises de vue en extérieur.