La FFB : «Même si la hausse du taux réduit de la TVA de 5,5% à 7 % pénalisera l'activité, la FFB comprend la nécessité d'une telle mesure. Elle se félicite que la hausse préserve un réel différentiel entre taux réduit et taux normal, seul gage d'une véritable efficacité dans la lutte contre le travail au noir. Elle note à contrario que la mesure accentuera la concurrence inacceptable des auto-entrepreneurs et réitère sa demande de sortir le bâtiment du champ de ce régime (…) La FFB déplore les atteintes renouvelées aux niches fiscales immobilières. La suppression du Scellier à fin 2012, le recentrage du PTZ+ et la nouvelle réduction de 20% du Crédit d'Impôt Développement Durable hypothèquent, à n'en pas douter, l'avenir et, par là-même, l'emploi de notre secteur».
Patrick Liébus, Président de la CAPEB : «Le Gouvernement a décidé d'anticiper un net ralentissement de la croissance et de compenser cette dernière par une recherche de 8 milliards d'euros. Avec l'augmentation de la TVA dans le bâtiment, il fait plus et pire : il provoque lui même un ralentissement de l'économie et se tire ainsi une balle dans le pied. Conséquence : contrairement à ce qu'affirme le Premier ministre, il affaiblit l'un des secteurs les meilleurs contributeurs à la croissance». Selon la Capeb, cette mesure aura pour conséquence une perte d'un milliard de chiffre d'affaire et la disparition directe et indirecte de 10.000 emplois : «Plus qu'injuste, cette mesure démontre le désintérêt du gouvernement envers les efforts engagés par les 380.000 entreprises artisanales du bâtiment durant toute la période de crise pour maintenir une économie de proximité et préserver les emplois salariés. La hausse de la TVA va renvoyer dans le camp du travail dissimulé une part significative des travaux ; comme c'était le cas avant l'application de taux réduit de TVA (1999). Dans le même esprit, le "cadeau fiscal" qui est fait aux auto-entrepreneurs non assujettis à la TVA est d'environ 400 millions d'euros ; il va encore accroitre l'écart concurrentiel et nuire davantage aux entreprises au régime normal. La Capeb demande la suppression de cette concurrence déloyale. A ce handicap d'une TVA relevée qui va peser sur le marché de la rénovation des logements, s'ajoute le nouveau frein du « recentrage » du PTZ+, dont on connait pourtant l'effet « booster » sur les travaux. Autre injure à l'avenir, le coup de rabot supplémentaire de 20 % sur le crédit d'impôt développement durable (CIDD), qui risque de sonner le glas du Grenelle de l'Environnement. Globalement, le tribu payé par le seul secteur du bâtiment au plan de rigueur est totalement disproportionné et injuste. Autre mesure défavorable au secteur, la fin du dispositif Scellier qui risque de porter un coup fatal à la construction neuve».
Patrick Liébus, Président de la CAPEB : «Le Gouvernement a décidé d'anticiper un net ralentissement de la croissance et de compenser cette dernière par une recherche de 8 milliards d'euros. Avec l'augmentation de la TVA dans le bâtiment, il fait plus et pire : il provoque lui même un ralentissement de l'économie et se tire ainsi une balle dans le pied. Conséquence : contrairement à ce qu'affirme le Premier ministre, il affaiblit l'un des secteurs les meilleurs contributeurs à la croissance». Selon la Capeb, cette mesure aura pour conséquence une perte d'un milliard de chiffre d'affaire et la disparition directe et indirecte de 10.000 emplois : «Plus qu'injuste, cette mesure démontre le désintérêt du gouvernement envers les efforts engagés par les 380.000 entreprises artisanales du bâtiment durant toute la période de crise pour maintenir une économie de proximité et préserver les emplois salariés. La hausse de la TVA va renvoyer dans le camp du travail dissimulé une part significative des travaux ; comme c'était le cas avant l'application de taux réduit de TVA (1999). Dans le même esprit, le "cadeau fiscal" qui est fait aux auto-entrepreneurs non assujettis à la TVA est d'environ 400 millions d'euros ; il va encore accroitre l'écart concurrentiel et nuire davantage aux entreprises au régime normal. La Capeb demande la suppression de cette concurrence déloyale. A ce handicap d'une TVA relevée qui va peser sur le marché de la rénovation des logements, s'ajoute le nouveau frein du « recentrage » du PTZ+, dont on connait pourtant l'effet « booster » sur les travaux. Autre injure à l'avenir, le coup de rabot supplémentaire de 20 % sur le crédit d'impôt développement durable (CIDD), qui risque de sonner le glas du Grenelle de l'Environnement. Globalement, le tribu payé par le seul secteur du bâtiment au plan de rigueur est totalement disproportionné et injuste. Autre mesure défavorable au secteur, la fin du dispositif Scellier qui risque de porter un coup fatal à la construction neuve».
La Fnaim : Suite à la future suppression annoncée du PTZ dans l'ancien, la Fnaim craint des répercussions «sur l'emploi, dans les entreprises des professionnels de l'immobilier ; sur les recettes des collectivités territoriales ; sur la mobilité des salariés ; sur les familles les plus fragiles qui se verront exclues du marché de l'accession à la propriété. Cette mesure nous éloigne définitivement de l'objectif d'une France de propriétaires voulue par le Président de la République. La Fnaim en appelle à la responsabilité du Gouvernement afin de ne pas sacrifier les deux tiers du marché immobilier ancien sur l'autel de l'austérité».
La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) «déplore cette décision qui constitue une grave erreur et va à l'encontre des intérêts des Français». Pour Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, la suppression de l'avantage accordé à l'investissement locatif est «une grave erreur qui va durablement peser sur l'activité économique, l'emploi et les conditions de vie des Français, tout particulièrement les ménages à revenus modestes et moyens. Le Gouvernement ne mesure pas la gravité de la situation du logement et son poids dans l'économie et, avec cette mesure hâtive, porte un rude coup au pouvoir d'achat des Français et compromet l'avenir».
L'UPA (Union professionnelle artisanale) dénonce "une décision injuste et contreproductive" : "Injuste parce que la priorité devait aller à la réduction des dépenses publiques plutôt qu'à l'augmentation des ressources de l'Etat et parce que l'effort de redressement des comptes publics devrait concerner l'ensemble des secteurs économiques.
Contreproductive puisque l'activité et l'emploi vont directement pâtir sur le territoire national de l'augmentation des taux de TVA. Ainsi, toutes les entreprises concernées vont accuser une baisse sensible de chiffre d'affaires accompagnée d'une réduction des emplois après application du nouveau taux de TVA." Et de rappeler que le 20 octobre dernier, lors du congrès de l'UPA, François Fillon déclarait : «Certains qui proposent de remettre en cause le taux réduit dont bénéficient les secteurs du bâtiment et de la restauration commettent un contre-sens économique. Nous ne prendrons pas cette décision parce que nous savons les conséquences que cela aurait sur l'emploi».