Dans la foulée de la présentation du projet de loi dédié au logement examiné en Conseil des ministres ce mercredi 5 septembre, les professionnels du secteur réagissent. Morceaux choisis.
Patrick Liébus, président de la Capeb :
« Il s'agit d'une première visibilité et un champ d'ouverture est en train de se faire. Nous sommes favorables à ce projet de loi dédiée à une mobilisation générale pour la construction de logements car elle peut créer un mouvement, une réaction dans le secteur. Avant de décortiquer ce projet de loi, la Capeb estime que ce sont de bonnes mesures censées avoir des répercussions sur les activités artisanales notamment sur la réhabilitation. De plus, ce ne sont pas seulement les grosses entreprises privées qui vont profiter sur le neuf ou la réhabilitation, les artisans pourront aussi prendre une partie des activités. Nous rejoignons donc les mesures annoncées, il faut clairement à un moment donné une mobilisation du choc du foncier en pénalisant, par exemple, les communes réfractaires. Et je rejoins l'idée véhiculée par la ministre du Logement, selon laquelle, il vaut mieux mener une politique de petits travaux que de grands travaux. »
« Il s'agit d'une première visibilité et un champ d'ouverture est en train de se faire. Nous sommes favorables à ce projet de loi dédiée à une mobilisation générale pour la construction de logements car elle peut créer un mouvement, une réaction dans le secteur. Avant de décortiquer ce projet de loi, la Capeb estime que ce sont de bonnes mesures censées avoir des répercussions sur les activités artisanales notamment sur la réhabilitation. De plus, ce ne sont pas seulement les grosses entreprises privées qui vont profiter sur le neuf ou la réhabilitation, les artisans pourront aussi prendre une partie des activités. Nous rejoignons donc les mesures annoncées, il faut clairement à un moment donné une mobilisation du choc du foncier en pénalisant, par exemple, les communes réfractaires. Et je rejoins l'idée véhiculée par la ministre du Logement, selon laquelle, il vaut mieux mener une politique de petits travaux que de grands travaux. »
Et de nous confier : « Toutefois, nous sommes prudents face aux effets d'annonces, notamment à la publication des chiffres publiés ce mercredi. Et d'ici les débats au Parlement, nous allons rencontrer les conseillers du ministre pour affiner les délais d'ordre et confirmer que nous sommes prêts à aller dans cette direction. »
Didier Ridoret président de la Fédération française du bâtiment,(FFB) nous confie : «C'est une bonne nouvelle, la FFB applaudit. Nous allons ainsi dans la bonne voie même si cela ne règlera pas tout. Construire ainsi 110.000 logements d'ici à 2016 peut permettre d'atteindre l'objectif de 500.000 logements par an dont 150.000 sociaux. Cela aura des répercussions positives pour l'emploi dans l'ensemble des entreprises de bâtiment. Toutefois, la loi SRU va impacter clairement les opérateurs privés qui travaillent sur le logement social. Au final, c'est bien une appréciation positive, même si nous sommes bien conscients qu'il y aura des sujets à aborder profondément avec la ministre du Logement à l'image du prolongement de la loi Scellier, et l'abandon du PTZ+ pour l'ancien.»
L'Union sociale pour l'habitat (USH):
« Nous sommes très satisfaits des principales dispositions du projet de loi de mobilisation pour la construction de logements sociaux. », indique-t-elle dans un communiqué. De plus, elle approuve « la cession avec une décote pouvant aller jusqu'à 100%, qui constitue une rupture avec une logique centrée exclusivement sur la valorisation financière maximale. Il s'agit là d'un investissement de long terme pour l'Etat. » Cependant, elle souhaite que « soient maintenues et développées en parallèle d'autres modalités de mise à disposition de foncier public - baux emphytéotiques par exemple -, afin d'élargir au maximum l'intérêt de toutes les parties prenantes et d'offrir plus de souplesse au dispositif. » Par ailleurs, l'USH demande que « l'élaboration et la mise à jour périodique de la liste des biens cessibles (terrains ou bâtiments) soient assorties de garanties de transparence et qu'elles soient menées en concertation avec les représentants du logement social.»
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