Différents principes simples permettent de construire des bâtiments plus résistants aux secousses telluriques. Une étude géotechnique permettra tout d'abord de connaître les caractéristiques du terrain. La nature du sol devra inciter les concepteurs à privilégier différentes configurations : rigide et massif pour une implantation sur un sol mou, et à l'inverse, souple et élancé pour un sol rocheux. Il sera également nécessaire de tenir compte des risques d'éboulements, de glissements de terrain ou de liquéfaction du sol. Un fascicule édité par le ministère de l'Ecologie, précise qu'il est préférable de privilégier les bâtiments compacts aux formes simples, en limitant les décrochements en plan et en élévation. Il est également recommandé de fractionner l'ensemble en blocs homogènes, séparés par des joints continus. Le même document mentionne les effets de torsion d'un séisme, qu'il sera possible de limiter en distribuant les masses et les raideurs (murs, poteaux, voiles) "de façon équilibrée". Pour assurer la reprise des efforts induits, il rappelle d'autres règles de contreventement horizontal et vertical de la structure, de superposition des éléments et de création de diaphragmes rigides à tous les niveaux afin de créer un effet "boîte".

 

 

Lors de l'étape chantier, les conseils portent sur le choix de matériaux de qualité, et le soin apporté à la mise en œuvre : "Respecter les dispositions constructives", "Disposer d'une main d'œuvre qualifiée", "Assurer un suivi rigoureux du chantier", "Soigner particulièrement les éléments de connexion : assemblages, longueurs de recouvrement d'armatures…" Enfin, le ministère recommande de fixer les éléments non structuraux (cloisons, plafonds suspendus, luminaires, équipements techniques lourds, cheminées et éléments de bardage).

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