Les plus folles erreurs architecturales racontées

 

Pourtant, l'histoire et celle de l'architecture ne retient bien souvent que le succès. Combien d'édifices se sont conclus par des échecs de construction ? Combien d'enceintes somptuaires se sont révélées des gouffres financiers ? Combien d'infrastructures sont devenues vacantes suite à un évènement sportif ?

 

Conscient de la multiplicité des sources historiques, l'auteur a décidé de proposer une sélection représentative des erreurs les plus courantes ou inattendues dans l'architecture. De l'antiquité à la période contemporaine, 33 œuvres clés illustrent les difficultés techniques, les attentes culturelles, les interprétations fautives, les accidents ou restaurations abusives qui ont marqué les constructions humaines.

 

Les études préliminaires de l'ouvrage se sont portées sur un point essentiel : la réalité. L'ensemble de la science des matériaux, des forces, des risques et des comportements ont permis de mieux appréhender et comprendre le travail des architectes.

 

Histoires croustillantes
Les projets architecturaux présentés sont tous plus étonnants les uns que les autres. Saviez-vous que la Grande Muraille de Chine n'a jamais rempli sa mission de muraille ? L'auteur raconte que les troupes mongoles n'ont pas eu le moindre mal à franchir cette "barrière".

 

Du côté de New-York, l'Empire State Building a été rebaptisé "Empty State Building" (immeuble vide) à l'époque de sa création, car la majorité de ses étages a eu les pires difficultés à trouver des locataires.

 

Farnsworth House, à la gloire de l'architecte
Bien évidemment, les édifices les plus connus sont représentés : tour Eiffel, Las Vegas, la tour de Pise. Mais parmi les principales œuvres présentées, l'auteur glisse quelques histoires étonnantes où l'architecture ne semble que servir son maître d'œuvre, comme celle de Farnsworth House.

 

Au sud de Chicago, une maison avant-gardiste est construite au début des années 50. Immenses baies vitrées, pilotis, toit-terrasse, la maison est saluée par la critique de l'époque. Pourtant l'architecte est assigné en justice par son propriétaire. La cause : la structure devient un véritable four l'été, et, la nuit, des insectes l'assiègent attirés par les baies vitrées illuminées. Aujourd'hui, la maison est un site historique protégé, prouvant l'immense reconnaissance éprouvée par l'homme vis-à-vis de ses constructions.

 

Accompagné de belles illustrations d'époque, l'ouvrage nous livre des anecdotes croustillantes et cocasses sur les premiers dysfonctionnements apparus.

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