"Nous ne nous sommes pas présentés au dernier appel d'offres d'un Service départemental d'incendie et de secours dans l'Ain. Sur 130 candidatures, la collectivité n'en retient seulement trois, explique-t-il. Il est trop difficile, aujourd'hui, de se faire remarquer sur les marchés publics. On est dans le domaine du subjectif, de l'artistique et cela devient une véritable loterie."
Cette aussi pour cette raison, que l'agence Barillot compte poursuivre les réalisations de lycées ou de collèges, (Ndlr : cela représente 40 % de son chiffre d'affaires) tout en misant sur les projets privés. "Sur des opérations phares et complexes à l'image de la dernière cité du Chocolat, confiée par l'entreprise rhône-alpine Valrhona, nous n'avons pas le droit à l'erreur", explique l'architecte. Ce sont la plupart du temps des financements importants et colossaux de la part du maître d'ouvrage. Le temps consacré à la créativité est donc fondamental."
Par ailleurs, "il ne faut jamais croire que les choses sont acquises, tout peut basculer très rapidement sur ce genre d'opérations, explique Pierre Barillot. Il convient d'être attentif à la moindre perturbation de la qualité de service tout au long du chantier."
Découvrez la suite de l'article dès la page 3, dédiée au portrait de l'agence Barillot, basée à Bourg-en-Bresse et à Lyon.