Le deuxième challenge se rapporte à l'usage avec "les figures de durabilité" inscrites au projet. Tous les logements sont ainsi équipés d'espaces extérieurs, par exemple. "Le maître d'ouvrage nous a demandé ce que nous pouvions faire pour multiplier les espaces extérieurs, et dans notre proposition nous sommes allés un peu plus loin que les prérequis", détaille l'architecte. Les logements sont donc tous équipés d'un espace supplémentaire (loggias, jardins d'hiver, terrasses, balcons) venant en complément de la surface habitable.
Les balcons filants, qui caractérisent l'émergence à R+11, participent, avec les "volets papillons" qui s'ouvrent et se ferment à volonté de manière motorisée, "participent de l'image du projet", décrit Anne Touchet. S'ils ont été imaginés pour multiplier les vues, ils ont également permis la pose des façades en ossature bois en un temps restreint. Parmi les figures de durabilité, le projet compte enfin des typologies adaptées au handicap demandées par le bailleurs social maître d'ouvrage "avec un cahier des charges très précis".
Le bâtiment dans un moment de bascule chez Eiffage
