Se trouvant à quelques kilomètres du site de Flamanville où se construit l'EPR français, à proximité de l'usine de retraitement de la Hague, la ministre a également tenu à glisser quelques mots rassurants pour l'industrie nucléaire : "La France souhaite rester un champion du nucléaire mais veut aussi devenir un champion dans le domaine des énergies marines".
Hydroliennes : turbines ancrées au fond des mers, près des côtes, qui sont animées par les courants. Potentiel mondial : 450 TWh/an.
Usines marémotrices : utilisation du flux et du reflux de la marée afin de remplir puis vider une retenue tout en actionnant des turbines génératrices. Aucun développement n'est envisagé à court terme. Potentiel mondial : 300-800 TWh/an.
Houlomotrices : récupération de l'énergie des vagues (donc en surface, contrairement aux hydroliennes). Potentiel mondial : 8.000-80.000 TWh/an.
Thermique des mers : exploitation de la différence de température existant entre les eaux de surface et les eaux profondes de l'océan, particulièrement adaptée à la zone intertropicale où cette amplitude est importante. Le domaine maritime français semble bien indiqué pour développer cette technologie. Potentiel mondial : 10.000 Twh/an.
Energie osmotique : récupération de l'énergie résultant de la différence de pression existant de part et d'autre d'une membrane semi-perméable placée entre de l'eau de mer et de l'eau douce. De nombreuses avancées technologiques restent à réaliser dans le développement de membranes résistantes et peu chères. Potentiel mondial : 2.000 TWh/an.