Malgré une retentissante baisse de ses ventes cette année, le secteur de la maison individuelle diffus n'entend pas baisser les bras en 2014. Au contraire, il espère profiter du levier de croissance que représente la rénovation pour répondre aux défis d'un marché et de métiers en mutation. Explications.
"2013 aura été une année difficile pour notre secteur, mais pour autant nous ne baisserons pas les bras", nous a confié Patrick Vandromme, vice-président de l'Union des Maisons Françaises (UMF), qui organisait, ces derniers jours, son séminaire annuel au Portugal. "Le moral de nos clients est au plus bas, et les pouvoirs publics semblent rester sourds à nos alertes, malgré tout, nous continuerons de relever les défis, et nous le montrons encore cette année avec ces Challenges", a-t-il ajouté.
Les Challenges des Maisons Innovantes 2014 - dont le palmarès est à retrouver dès mardi sur notre site - se fondent sur un tryptique qui "sera la clé (…) pour sortir du tunnel", a indiqué le président de l'Union, Christian Louis-Victor. Innovation, maîtrise de la conception et maîtrise des coûts seront donc les trois vecteurs de croissance pour les constructeurs de maisons individuelles et ses partenaires industriels.
La rénovation en ligne de mire
Avec à peine 100.000 maisons neuves qui seront globalement vendues cette année, le secteur enregistre une chute de 40% depuis 2010. "Mais le scénario de reprise en 2014, j'y crois, s'exclame Patrick Vandromme. C'est mécanique, il y a toujours un mouvement. Et après quatre années de baisse consécutive, on peut espérer un redémarrage au deuxième trimestre 2014… si les taux d'intérêt restent bas". Principal élément pour retrouver la voie de la croissance : la rénovation. Un propos martelé par l'ensemble des professionnels présents au séminaire. Et avec près de 7 millions de maisons âgées de plus de 40 ans sur les 16 millions de maisons présentes sur le territoire, le défi semble à portée de main.
