"Ce programme répond avant tout à la question de la dégradation du quartier urbain et notamment au Serpentin qui a pour sa part subi trente ans de dégradations supplémentaires avant que la réhabilitation de ses façades ne soit envisagée, nous confie l'architecte Philippe Vignaud de l'agence RVA en charge de la réhabilitation. Si une couche d'isolant a été également ajoutée dans les années 1980, l'aspect coloré et la matérialité du revêtement n'avait pas évolué."

Restaurer à l'identique... ou presque

Pour réhabiliter en profondeur ces façades, l'équipe de maîtrise d'œuvre, a alors identifié quatre pistes de travail, reflets de quatre postures différentes sur la rénovation du patrimoine et qui plus est d'un patrimoine habité et social : restaurer à l'identique l'oeuvre d'Émile Aillaud ; restaurer "à la manière de"; réhabiliter profondément l'ouvrage ; et innover encore, une posture fidèle à l'esprit d'Émile Aillaud.

 

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