La direction de la filiale d'Imerys a annoncé son projet d'arrêt de ses activités, faute de gisement suffisant de la mine de Trélazé. Ce sont 153 emplois qui seront supprimés, mais des solutions personnalisées de reclassement ont déjà été engagées.
La société des Ardoisières d'Angers a indiqué, ce lundi 25 novembre, sa volonté de stopper ses activités après avoir constaté l'épuisement du gisement de la mine de Trélazé (Maine et Loire). Spécialisée dans les ardoises naturelles, la filiale d'Imerys est confrontée depuis plusieurs années à une baisse de la qualité de la pierre et à l'épuisement du gisement, précise un communiqué de l'entreprise.
Des solutions avaient été recherchées, comme le creusement de 3.000 m de galeries ou encore plus de 10.000 m de sondages réalisés à proximité des gisements actuels. Mais, elles ont restées infructueuses, explique les Ardoisières d'Angers, et la direction n'a eu d'autre choix, ce jour, de faire part de son projet d'arrêt de ses activités.
Un CEE le 29 novembre
Elle s'engage à proposer à chacun de 153 salariés des mesures personnalisées de reclassement en France, notamment dans le groupe Imerys, ainsi que des aménagements de fin de carrière, des solutions de continuité professionnelle locales ou un accompagnement à la réalisation de projets personnels.
Les Ardoisières d'Angers ont enregistré un chiffre d'affaires de 10 M€ sur les dix premiers mois de l'année, tandis que la perte d'exploitation est estimée à près de 4 M€. Un comité d'entreprise extraordinaire est prévu ce vendredi 29 novembre.