La demande placée de bureaux en Ile-de-France s'établit à 334.600 m2 au premier trimestre 2005, contre 311.900 un an plus tôt, d'après une étude d'Immostat.

Immostat -structure de collecte de données immobilières créée par les conseils en immobilier d'entreprise : Atisreal Auguste-Thouard, CB Richard Ellis Bourdais, DTZ Jean Thouard et Jones Lang LaSalle- a présenté lundi son étude trimestrielle sur l'activité du logement locatif des bureaux. Ainsi, la demande placée de bureaux en Ile-de-France s'établit à 334.000 m2 au premier trimestre 2005. Un chiffre provisoire à comparer aux 311.900 m2 enregistrés pour le premier trimestre 2004. Le volume global définitif de la demande placée au quatrième trimestre 2004 est de 604.600 m2, soit un volume global pour l'année 2004 de 1.930.600m2.

Egalement, l'offre globale de bureaux immédiatement disponibles est chiffrée à 2.914 000 m2, est en recul de 3% par rapport au stock enregistré au 31 décembre 2004. Le loyer fiscal moyen des bureaux de seconde main en Ile-de-France au premier trimestre 2005 s'établit quant à lui à 272 euros HT/m2/an. Enfin, le montant global des investissements au cours du premier trimestre 2005 est estimé à 2,13 milliards d'euros. Ce chiffre comprend toutes les transactions de bureaux, commerces, locaux d'activité et entrepôts de plus de 4 millions d'euros.

«Les loyers des bureaux devraient commencer à remonter à partir du début de l'année 2006, après trois années de baisse» a estimé jeudi le président d'Atisreal. «On attend un premier trimestre plutôt bon, dans la lignée de 2004, puis un ralentissement au 2ème trimestre, un été bas et une fin d'année plutôt bonne, avec une remontée des loyers à partir de début 2006», a déclaré Alain Béchade lors d'une conférence de presse sur l'activité de BNP Paribas Immobilier. «Malgré un volume d'activité soutenu, avec 1,9 million de mètres carrés placés en 2004, les stocks de bureaux immédiatement disponibles se résorbent lentement», a-t-il ajouté. En effet, les entreprises utilisatrices se tournent de plus en plus vers l'offre de bureaux neufs, laissant derrière elles des stocks de «seconde main, souvent obsolètes», a-t-il précisé, ajoutant que de nombreux immeubles, qui avaient été transformés en bureaux dans les années 1990, devraient repasser en logements. «Beaucoup de bureaux ont intérêt à redevenir des logements», a-t-il observé.

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