Lors de ses vux mardi, le ministre du Medad Jean-Louis Borloo sest félicité de la baisse de 2,5% des émissions de gaz à effet de serre en France en 2006 par rapport à l'année précédente et de 4% depuis 1990. Les émissions sont estimées à environ 541 millions de tonnes équivalent CO2 (MteqCO2) pour lannée 2006. Détail et répartition de cette diminution.
«Je me réjouis de cette nette diminution des émissions de gaz à effet de serre de la France. Elles sont au plus bas niveau historique depuis 1990 et nous sommes en bonne position pour respecter notre engagement au titre du protocole de Kyoto», sest félicité le ministre de lEcologie, de lEnvironnement et du Développement durables (Medad) cité dans un communiqué.
La secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet a pour sa part évoqué «une maîtrise de l'économie nationale grâce aux efforts de limitation engagés depuis plusieurs années» qui commencent à porter leurs fruits. Elle rappelé que les objectifs arrêtés lors du Grenelle de l'environnement visaient une réduction des émissions de 40% dans le bâtiment et de 20% dans les transports d'ici 2020.
Répartition
Cette diminution de 2,5% entre 2005 et 2006 résulte :
- pour 30% (soit 4 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées au chauffage dans le secteur résidentiel et tertiaire grâce aux efforts en matière déconomies dénergie et à des conditions météorologiques plus clémentes quen 2005 ;
- pour 27% (soit 3.6 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées à la production délectricité ; la production électrique à partir dénergies renouvelables a progressé fortement entre 2005 et 2006 (+ 9,2 %), la production hydroélectrique ayant en particulier bénéficié dune pluviométrie plus favorable ;
- pour 19% (soit 2.5 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées à la combustion dans lindustrie manufacturière ;
- pour 11,5% (soit 1.5 MteqCO2) : de la baisse des émissions du secteur agricole.
«Même si la France est déjà lune des économies industrialisées les plus sobres en carbone, avec des émissions par habitant inférieures de 25% à la moyenne européenne et inférieures de 30 à 40% à celles de nos grands voisins, je veux aller encore plus loin. Cest lobjet de toutes les mesures opérationnelles du Grenelle de lenvironnement», a déclaré Jean-Louis Borloo.
La secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet a pour sa part évoqué «une maîtrise de l'économie nationale grâce aux efforts de limitation engagés depuis plusieurs années» qui commencent à porter leurs fruits. Elle rappelé que les objectifs arrêtés lors du Grenelle de l'environnement visaient une réduction des émissions de 40% dans le bâtiment et de 20% dans les transports d'ici 2020.
Répartition
Cette diminution de 2,5% entre 2005 et 2006 résulte :
- pour 30% (soit 4 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées au chauffage dans le secteur résidentiel et tertiaire grâce aux efforts en matière déconomies dénergie et à des conditions météorologiques plus clémentes quen 2005 ;
- pour 27% (soit 3.6 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées à la production délectricité ; la production électrique à partir dénergies renouvelables a progressé fortement entre 2005 et 2006 (+ 9,2 %), la production hydroélectrique ayant en particulier bénéficié dune pluviométrie plus favorable ;
- pour 19% (soit 2.5 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées à la combustion dans lindustrie manufacturière ;
- pour 11,5% (soit 1.5 MteqCO2) : de la baisse des émissions du secteur agricole.
«Même si la France est déjà lune des économies industrialisées les plus sobres en carbone, avec des émissions par habitant inférieures de 25% à la moyenne européenne et inférieures de 30 à 40% à celles de nos grands voisins, je veux aller encore plus loin. Cest lobjet de toutes les mesures opérationnelles du Grenelle de lenvironnement», a déclaré Jean-Louis Borloo.