L'une des particularités du projet concerne l'inclinaison des tours : "N'étant pas exactement dans l'axe de l'avenue de France, nous avons choisi d'incliner la tour de cinq degrés pour récupérer cette perspective", explique Vincent Chaigneau.
Concernant les façades, elles varient selon les tours, par exemple, pour la plus haute, la face au sud est dotée d'une double peau qui "protège le bâtiment d'un point de vue thermique et acoustique, notamment de la proximité du périphérique", explique Paul Lucazeau. Sur l'aspect architectural, Vincent Chaigneau explique : "On a cherché à révéler ce qu'il se passe autour du site, mais de manière dynamique. Nous avons donc cassé le reflet en fabriquant des écailles de trois tailles pour recouvrir le bâtiment afin de donner des orientations différentes à la tour, et donc des reflets différents".
La seconde tour, elle, n'a qu'une seule peau, mais la protection thermique et les jeux de reflets sont assurés par des brises-soleil en forme de vague avec une sous face en inox poli miroir pour renvoyer vers les voies de chemin de fer. La façade a également été travaillée avec cet inox. "Pour Duo 2, on a joué sur les volumes, en intégrant notamment des terrasses", précise Vincent Chaigneau, qui ajoute : "Pour le belvédère, on s'est inspiré des végétaux de la petite couronne. L'objectif est que les arbres de grandes hauteurs qui seront plantés cachent le périphérique et protègent acoustiquement les tours".