Deux années de recherche de terrain ont été nécessaires pour documenter scientifiquement ce projet de rénovation. Le terrain du Costil est préservé et a peu connu d'agriculture intensive. La préservation d'une nature existante a été la priorité pour les architectes, qui ont effectué un audit de l'existant. "Nous avons 180 hectares à disposition et avons choisi de ne grapiller aucune terre végétale pour construire un bâtiment neuf. Dans cette longère, nous avons découvert deux bâtiments, un vieux et un plus récent sous le lierre." Le plus vieux bâtiment avait subi des dégradations sur la toiture, qui avaient attaqué les têtes de murs. Une partie d'un mur en briques était en très mauvais état. "Nous avons voulu préserver celle qui était de bonne qualité et la remettre à neuf", raconte-t-il.
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Le dessin architectural a été réfléchi par rapport à la ressource que les architectes avaient sous la main. Ils ont arpenté le territoire en 2020 par rayon d'action pour rechercher des filières et matériaux. Cela leur a permis de façonner un cahier des charges de huit matériaux qui composent 99% du bâtiment : la brique de terre cuite, le chanvre, l'acacia, le pin douglas, le liège de réemploi, la terre crue, le chêne et le châtaignier.