Tout est donc calé, il ne reste plus qu'à trouver les financements restants et à laisser le chantier suivre son cours. « Nous avons déjà de quoi faire les deux premières phases. Les autres phases ne sont pas financées pour l'instant. » Le projet a comme finalité l'organisation d'évènements dans un cellier rénové, la mise en place d'un lieu d'exposition et de vie de l'association… « On peut imaginer plein de choses. Avant la restauration, un certain nombre de tournages de documentaires historiques ont eu lieu ici. Le cellier a toujours été accessible au public, comme le reste de la maison d'ailleurs », confie Grégory Chaumet.
Une occasion comme une autre de découvrir l'héritage de la France. Pour le président de l'association Paris historique, les questions tournant autour du patrimoine relèvent non seulement de la politique mais aussi de l'éducation. « Dès l'école, on devrait avoir des cours d'histoire de l'art, de l'architecture - c'est le cas en Italie, où les habitants sont sensibles à ces questions. Tout cela s'apprend, ce n'est pas inné. »
Sensibiliser
Sensibiliser les gens à ce qu'ils voient autour d'eux, dans leur environnement quotidien, serait donc une première étape. Sachant que c'est ensuite tout un cercle vertueux qui s'enclenche : « En France, on a un patrimoine extraordinaire, on a les entreprises qui savent faire, on sait que ça va attirer des touristes, on sait que ça va avoir un impact économique », insiste Grégory Chaumet. Stéphane Bern ne dira pas le contraire.
À l'occasion des Journées européennes du patrimoine, retrouvez sur Batiactu notre série d'articles sur le sujet :
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