Nicolas Dupont-Aignan n'a pas axé sa campagne sur la problématique du logement. Le thème est abordé dans son projet sous l'angle de l'accession à la propriété. Ainsi, le candidat souhaite favoriser la démographie, un atout selon lui, qui « permettra dans une génération seulement de redevenir le premier pays d'Europe ».

Face à l'envolée des prix de l'immobilier, le président de Debout la République propose de permettre en cinq ans l'accession à la propriété pour 2 millions de ménages, à travers des prêts de 30 ans garantis par l'Etat, par la vente d'une partie des logements HLM à leurs locataires et l'encadrement des loyers. Le candidat a prévu la remise sur le marché de la location de 500.000 logements vacants grâce à un fonds de garantie des impayés de loyers.

 

D'autre part, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé que sa politique du logement social serait axée sur deux principes : l'augmentation de l'offre de logements sociaux par le respect de la loi SRU (20 % de logements sociaux dans les municipalités) et les investissements publics d'une part, et la répartition des constructions d'autre part, en suivant les recommandations de la Cour des comptes, conduisant à l'établissement d'un schéma directeur pour la création d'une offre en adéquation avec les besoins. Ainsi la construction serait trop importante dans les zones à faible concentration de population mais elle serait largement déficitaire dans les régions où la demande explose (Île-de-France ou région PACA).

 


A propos du logement, il a déclaré :
« Le problème du logement en France, c'est qu'on déverse des centaines de millions dans la niche fiscale qui favorise l'accès à la propriété pour du rendement locatif, qu'on a des HLM où les gens restent alors que ce devrait être une solution transitoire, et que nous n'avons plus de logements d'urgence. Donc nous n'avons pas traité les trois points essentiels. Il faut que les locataires puissent accéder à la propriété quand ils ont une stabilité de revenus car c'est le rêve de tout Français de pouvoir être propriétaire, et nous pouvons le favoriser. Il faut ensuite que le logement social soit construit et développé, et ça nous pouvons le faire en prenant la niche fiscale qui aujourd'hui favorise l'investissement locatif déductible d'impôt. Et il faut ensuite un programme de logements d'urgence qui est faisable, rapidement, pour avoir 100.000 places de logements d'urgence. Enfin, il faut l'encadrement des loyers par un système de fourchette, en calculant la moyenne sur une ville et en autorisant la fixation des loyers sous un plafond au m², supérieur de 20, 30 ou 40 % à la moyenne ». M6, 14/02/2012.

 

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