La chambre commerciale du Tribunal de grande instance (TGI) de Strasbourg a validé, ce mardi 15 octobre, le plan de cession de Clestra, fabricant de cloisons mobiles, situé à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin). Il est désormais contrôlé par le groupe Impala, majoritaire dans le capital, qui prévoit de supprimer 38 postes sur 430.
Mardi 15 octobre 2013, la chambre commerciale du Tribunal de grande instance de Strasbourg a, validé le plan de cession de Clestra, dont l'usine est basée à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin).
Vers une suppression de 38 postes sur 430
Le fabricant de cloisons mobiles a donc changé d'actionnaires. Il est désormais contrôlé par le groupe Impala, majoritaire dans le capital, qui a racheté l'entreprise avec Clesmeca (Jean-Paul Chaudron), Bpifrance et Jean-Luc Bikart. Cette décision de justice va permettre de sauver l'essentiel des emplois. Les repreneurs prévoient, en effet, de supprimer 38 postes sur 430 (700 en comptant les filiales de Clestra).
Pour rappel, Clestra, qui était contrôlée depuis 2008 par le groupe Windhurst Industries, a souffert d'importants problèmes de trésorerie. Le fabricant de cloisons, fleuron de l'industrie locale, a aussi pâti de la mode de l'"open space".
"C'est une grande satisfaction, on sort d'un long tunnel", a déclaré à l'Afp, José Rosa, délégué CGT du personnel, après la publication du délibéré de la chambre commerciale du TGI de Strasbourg. Le président du Conseil général du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel (UMP), a félicité les salariés "qui ont accepté de faire des efforts pour que cette reprise puisse être effective avec un minimum d'emplois supprimés", alors que des élus PS, dont le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries ont souligné dans un communiqué commun : "Dans le contexte économique actuel, trouver des repreneurs crédibles qui veulent investir dans une entreprise qui a connu des difficultés est un signal positif pour notre territoire."
