"L'ennoyage des mines a été un choix délibéré et mûrement réfléchi", poursuit-il. "Le coût du pompage pour refouler les eaux aurait été de 20 à 25 millions d'euros par an !", précise-t-il. La cessation de l'activité des mines lorraines et l'arrêt du pompage systématique ont donc permis aux eaux souterraines de remplir toutes les cavités à un rythme très rapide de 1 mètre par jour, notamment à cause de l'existence de nombreuses fissures et d'une imposante nappe phréatique de 200 mètres de profondeur. En tout, près 180 millions de m3 de vides résiduels ont été noyés. Toutefois, pour maintenir le niveau d'eau à un niveau contrôlé, et éviter des débordements ou des mouvements de terrain, un système de pompage régulé a été mis en place. Les débits sont très inférieurs à ceux de la phase exploitation, et restent compris entre 150 et 450 m3/heure. Mais cette eau minière, chargée en fer et en manganèse, nécessitait un traitement avant d'être rejetée dans le milieu naturel ; elle risquait en effet de créer des "panaches minéralisés" non désirés.

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