DIAPORAMA Plus que dix jours ! Sotchi est désormais prête pour accueillir les JO d'hiver du 7 au 23 février. Après sept ans de travaux, les critiques entourant les dépenses pharaoniques et les risques de retard du chantier olympique n'ont pas été les seuls à "secouer" la station russe. L'exploitation des ouvriers et le volet environnemental sont également visés. Un sombre tableau, estimé à 36 milliards d'euros, bien loin de la féerie des jeux. Enquête.
Dans moins de dix jours, 6.000 athlètes et accompagnateurs de plus de 80 pays envahiront la station de Sotchi, cité balnéaire russe située au bord de la mer Noire et au pied des montagnes du Caucase, vierge de toute installation sportive, il y a encore sept ans.
"Dans quelques jours, la Russie sera donc au centre du monde et montrera ses prouesses sur les plans technologiques, d'infrastructure et organisationnel, nous a confié, Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), lors de la présentation des vœux du Comité national olympique français (CNOSF). C'est une formidable vitrine pour Vladimir Poutine : affirmer que la Russie est redevenue une puissance qui compte. Les JO sont un des volets de sa stratégie. Il y aura aussi la Coupe du monde en 2018…"
La station est "prête à 100 % pour ces JO" depuis environ quatre mois, affirmait, en décembre 2013, Olympstroï, la compagnie publique en charge de l'ensemble des travaux pour ces Jeux.
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Ce méga -chantier, séparé en deux clusters (bord de mer et montagne), a inclus la réalisation de 14 centres sportifs, 22 complexes d'accueil et plus de 200 nouvelles autres infrastructures, en transports notamment. En détail : 367 kilomètres de routes, 201 kilomètres de nouvelles voies de chemin de fer, 77 ponts, 12 tunnels ont été érigés en sept ans et prévus pour être opérationnels dès le 7 février prochain.
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