Au 1er octobre dernier, on dénombrait plus de 21.000 qualifications RGE attribuées par Qualibat. L'organisme constate aussi un rythme mensuel des demandes qui atteint des niveaux records, tandis que la plupart des qualifications touchent des entreprises spécialisées dans les travaux d'isolation thermique des bâtiments.
La demande de qualifications RGE ne se tarit pas. Au contraire, Qualibat vient d'enregistrer des chiffres encourageants. Ainsi, au 1er octobre 2014, 12.991 entreprises titulaires d'une qualification RGE étaient recensées, tandis que le rythme mensuel de demandes atteint un niveau de 3.000.
"Mais sachant que nombre d'entreprises détiennent plusieurs qualifications dans les domaines de travaux soumis à l'éco-conditionnalité, ce sont plus de 21.000 qualifications RGE qui ont été attribuées par Qualibat", souligne l'organisme certificateur. Un cap symbolique est donc franchi, mais surtout, se targue Qualibat, "avec un trimestre d'avance" sur l'objectif attendu à la fin 2014.
C'est principalement en Pays de la Loire, Rhône-Alpes et Bretagne que les demandes de qualification sont les plus fortes. Quant au secteur porteur, c'est sans surprise les travaux d'isolation thermique des bâtiments qui sont les plus sollicités. Ainsi, les entreprises spécialisées dans les façades, toitures, combles, menuiseries extérieures… qui constituent les trois-quarts des qualifications RGE attribuées par Qualibat. Et si l'on ajoute les qualifications délivrées par Qualifelec et Qualit'ENR, ce sont quelque 35.000 qualifications RGE au total.
Qualibat a mené une étude sur les résultats de 1.500 audits de chantier. Il en ressort que dans 3% des cas seulement, un non respect des règles de l'art, souvent mineur, a été constaté. Et qu'un non respect des exigences de service au client l'a été dans 10% des cas : absence de proposition d'évaluation thermique, du procès verbal de réception des travaux ou de la fiche de satisfaction clients.
Qualibat rappelle qu'en l'absence de réponse de l'artisan, c'est la suspension, voire le retrait de sa qualification qu'il encourt.