Le groupe Laurent Thierry, qui a racheté récemment Vimilac et Actis, entend s'imposer comme un des leaders européens sur le marché des produits d'isolation mince.
«Je viens d'un milieu d'industriel dans lequel il y a des normes et des règles qui sont faites pour être appliquées. C'est dans cet esprit que l'on souhaite travailler chez Actis» a déclaré Laurent Thierry lors d'une conférence de presse sur le salon Batimat.
L'entrepreneur issu du textile pour l'automobile et l'ameublement entendait ainsi mettre un terme à la sulfureuse réputation d'Actis qui - sous l'impulsion de son fondateur , le fantasque Paul Riedel - a joué les francs-tireurs sur le marché français de l'isolation en bousculant, parfois maladroitement, les conventions en matière de mesure d'efficacité thermique.
Aujourd'hui, sans renier le talent de Paul Riedel - «C'est avant tout un inventeur pour lequel j?ai beaucoup d'estime» - Laurent Thierry a engagé son groupe vers une nouvelle voie.
Pour cela, l'entrepreneur compte sur l'effet de la fusion des entreprises Vimilac et Actis qui s'affirme comme un des leaders européens sur le marché des produits d'isolation mince. En France, le nouveau groupe - qui devrair réaliser un chiffre d'affaires de 56 millions d'euros- pèserait 4% du marché de l'isolation. Sur le segment des isolants minces - en forte croissance - le groupe Laurent Thierry représenterait environ 55% du volume commercialisé.
Au niveau industriel, une démarche de certification est engagée et près de 6 millions d'euros ont été investis pour la rénovation des bâtiments et l'acquisition de matériel industriel. «Le programme d'investissement pour 2004-2005 est de 4,5 millions d'euros supplémentaires pour les bâtiments et 3 millions d'euros pour le process industriel» explique Laurent Thierry. A terme, avec trois sites de production - 2 à Limoux (11) et une à Anneçy (74) - le groupe bénéficiera de 25.000 m2 de surface industrielle dont une nouvelle unité de 15.000 m2.
Enfin, le groupe mise sur une homologation des qualités thermiques de ses produits. Pour cela, Laurent Thierry a fait appel à un Gérard Fleury, un expert du CSTB, qui après un passage chez la société de conseil TBC, dirige désormais la recherche et le développement du groupe.
Fort de son expérience, Gérard Fleury espère démontrer aux autorités compétentes et notamment au CSTB, «comment les modèles de mesures actuels sont peut-être un peu dépassés !»
L'entrepreneur issu du textile pour l'automobile et l'ameublement entendait ainsi mettre un terme à la sulfureuse réputation d'Actis qui - sous l'impulsion de son fondateur , le fantasque Paul Riedel - a joué les francs-tireurs sur le marché français de l'isolation en bousculant, parfois maladroitement, les conventions en matière de mesure d'efficacité thermique.
Aujourd'hui, sans renier le talent de Paul Riedel - «C'est avant tout un inventeur pour lequel j?ai beaucoup d'estime» - Laurent Thierry a engagé son groupe vers une nouvelle voie.
Pour cela, l'entrepreneur compte sur l'effet de la fusion des entreprises Vimilac et Actis qui s'affirme comme un des leaders européens sur le marché des produits d'isolation mince. En France, le nouveau groupe - qui devrair réaliser un chiffre d'affaires de 56 millions d'euros- pèserait 4% du marché de l'isolation. Sur le segment des isolants minces - en forte croissance - le groupe Laurent Thierry représenterait environ 55% du volume commercialisé.
Au niveau industriel, une démarche de certification est engagée et près de 6 millions d'euros ont été investis pour la rénovation des bâtiments et l'acquisition de matériel industriel. «Le programme d'investissement pour 2004-2005 est de 4,5 millions d'euros supplémentaires pour les bâtiments et 3 millions d'euros pour le process industriel» explique Laurent Thierry. A terme, avec trois sites de production - 2 à Limoux (11) et une à Anneçy (74) - le groupe bénéficiera de 25.000 m2 de surface industrielle dont une nouvelle unité de 15.000 m2.
Enfin, le groupe mise sur une homologation des qualités thermiques de ses produits. Pour cela, Laurent Thierry a fait appel à un Gérard Fleury, un expert du CSTB, qui après un passage chez la société de conseil TBC, dirige désormais la recherche et le développement du groupe.
Fort de son expérience, Gérard Fleury espère démontrer aux autorités compétentes et notamment au CSTB, «comment les modèles de mesures actuels sont peut-être un peu dépassés !»