Le 29 juillet 2004, le jury réuni sous la présidence de l'architecte Françoise-Hélène Jourda a désigné trois équipes lauréates et une équipe mentionnée pour exposer au pavillon français de la Biennale de Venise.
Lancé par l'IFA, l'appel à contributions «Utopies concrètes» était adressé aux étudiants des écoles d'architecture françaises inscrits en 4e année et au-delà. Son objectif : recueillir des propositions, concepts, solutions architecturales, paysagères, urbaines, techniques et fonctionnelles, appliquées sur un site - sur les communes de Paris, Aubervilliers et Saint-Denis -, le même que les trois ateliers dont les travaux seront présentés dans l'expositions du pavillon français. Ces propositions doivent contribuer à l'émergence d'une ville "durable".
L'échelle de réflexion était libre. Depuis l'objet, jusqu'à l'aménagement urbain de grande dimension, en passant par une proposition de façade, un logement, un aménagement localisé, un système de transport, les contributions devaient constituer des "utopies concrètes", c'est-à-dire des propositions réalisables demain, si le développement durable est un objectif prioritaire des projets d'architecture et d'urbanisme.
Sélectionnés parmi 29 équipes candidates, les lauréats sont :
- De l'Ecole d'architecture de Nantes : l'équipe composée de Boris Nauleau, Benoît Moreira, Lucie Godefroy, Elfi Roinsard et Pierre-Yves Arcile avec le projet intitulé «Développements nomades».
Dans cette proposition qui vise à créer une banque de données «réserve de disponibilité foncière» permettant de croiser les espaces disponibles avec leurs usages potentiels, le jury a «particulièrement apprécié la prise en compte des dimensions environnementale, sociale et économique comme un fondement du développement durable.»
- De l'Ecole d'architecture de Bordeaux : l'équipe composée de Marie Berger, Lauren Havel, Etienne Besson et Ali Serraj avec le projet intitulé «Eco node».
Dans cette proposition d'intégration tridimensionnelle, paysagère et poétique d'espaces délaissés, qui joue du revers des infrastructures, le jury a été «séduit par la richesse, l'élaboration et la qualité des espaces crées.»
- De l'Ecole d'architecture de Lyon : l'équipe composée de François Lucas, Mathieu Flacher et Maria Greffet avec le projet intitulé «Prendre au Temps pour Donner à l'Espace».
En réponse à la nécessaire densification de la ville, l'équipe propose la superposition d'usages dans un même espace dans des temps décalés.
L'intelligence de cette stratégie consistant à «prendre au temps pour donner à l'espace» est apparue au jury comme «pertinente et assortie de solutions inventives et originales.»
Mention spéciale du jury :
- De l'Ecole d'architecture de Nantes : l'équipe composée de Daniel Caud, Arthur De Chatelperron et Nolwenn Le Tertre avec le projet intitulé «Paradise Mountains».
Cette mention a été décernée pour «le caractère manifeste et dénonciateur du risque de détournement du développement durable à des fins purement commerciales.»
Les trois projets lauréats seront présentés dans l'exposition «Métamorphoses durables : vivre et habiter autrement» du pavillon français à la 9ème Biennale internationale d'architecture de Venise, sous forme d'un diaporama projeté dans le "Cabinet 2". Une présentation qui sera exposée début 2005 au Palais de la Porte Dorée à Paris.
L'échelle de réflexion était libre. Depuis l'objet, jusqu'à l'aménagement urbain de grande dimension, en passant par une proposition de façade, un logement, un aménagement localisé, un système de transport, les contributions devaient constituer des "utopies concrètes", c'est-à-dire des propositions réalisables demain, si le développement durable est un objectif prioritaire des projets d'architecture et d'urbanisme.
Sélectionnés parmi 29 équipes candidates, les lauréats sont :
- De l'Ecole d'architecture de Nantes : l'équipe composée de Boris Nauleau, Benoît Moreira, Lucie Godefroy, Elfi Roinsard et Pierre-Yves Arcile avec le projet intitulé «Développements nomades».
Dans cette proposition qui vise à créer une banque de données «réserve de disponibilité foncière» permettant de croiser les espaces disponibles avec leurs usages potentiels, le jury a «particulièrement apprécié la prise en compte des dimensions environnementale, sociale et économique comme un fondement du développement durable.»
- De l'Ecole d'architecture de Bordeaux : l'équipe composée de Marie Berger, Lauren Havel, Etienne Besson et Ali Serraj avec le projet intitulé «Eco node».
Dans cette proposition d'intégration tridimensionnelle, paysagère et poétique d'espaces délaissés, qui joue du revers des infrastructures, le jury a été «séduit par la richesse, l'élaboration et la qualité des espaces crées.»
- De l'Ecole d'architecture de Lyon : l'équipe composée de François Lucas, Mathieu Flacher et Maria Greffet avec le projet intitulé «Prendre au Temps pour Donner à l'Espace».
En réponse à la nécessaire densification de la ville, l'équipe propose la superposition d'usages dans un même espace dans des temps décalés.
L'intelligence de cette stratégie consistant à «prendre au temps pour donner à l'espace» est apparue au jury comme «pertinente et assortie de solutions inventives et originales.»
Mention spéciale du jury :
- De l'Ecole d'architecture de Nantes : l'équipe composée de Daniel Caud, Arthur De Chatelperron et Nolwenn Le Tertre avec le projet intitulé «Paradise Mountains».
Cette mention a été décernée pour «le caractère manifeste et dénonciateur du risque de détournement du développement durable à des fins purement commerciales.»
Les trois projets lauréats seront présentés dans l'exposition «Métamorphoses durables : vivre et habiter autrement» du pavillon français à la 9ème Biennale internationale d'architecture de Venise, sous forme d'un diaporama projeté dans le "Cabinet 2". Une présentation qui sera exposée début 2005 au Palais de la Porte Dorée à Paris.