PALMARES. Les lauréats du Prix Aga Khan d'architecture ont été dévoilés le 3 octobre, lors d'une cérémonie organisée à Abou Dhabi. Un bâtiment de l'architecte Zaha Hadid figure parmi les six projets récompensés.
L'évènement était attendu. Tous les trois ans, le Prix Aga Khan vise à identifier et à encourager des concepts architecturaux répondant avec succès aux besoins et aux aspirations des communautés dans lesquelles les musulmans sont très présents. Depuis sa création, en 1977, le prix a été décerné à des projets du monde entier, de la France à la Chine. Des architectes et des concepteurs de New York à Dhaka (Bangladesh) ont vu leur travail récompensé par l'un des 116 prix attribués. Plus de 9 000 projets architecturaux ont été étudiés pendant la procédure de nomination.
"Ces 39 dernières années, la plupart des grands architectes contemporains ont soit reçu le Prix, soit siégé au Jury ou au Comité directeur - de Zaha Hadid à Norman Foster, de Charles Correa à Frank Gehry et de Jean Nouvel à Hassan Fathy", rappellent les organisateurs.
"Ces 39 dernières années, la plupart des grands architectes contemporains ont soit reçu le Prix, soit siégé au Jury ou au Comité directeur - de Zaha Hadid à Norman Foster, de Charles Correa à Frank Gehry et de Jean Nouvel à Hassan Fathy", rappellent les organisateurs.
Le Prix Aga Khan d'architecture sélectionne des projets qui présentent une architecture d'excellence tout en contribuant à améliorer la qualité de vie globale. Les organisateurs précisent : "Parce que ces réalisations impliquent souvent la collaboration fructueuse de nombreux acteurs, le Prix récompense des maires, des constructeurs, des maîtres d'ouvrage, des maîtres artisans, des ingénieurs et des utilisateurs finaux - pas uniquement des architectes".
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Le Friendship Centre de Gaibandha de l'architecte : Kashef Mahboob Chowdhury / URBANA
Ce centre accueille les formations qu'organise l'ONG Friendship en collaboration avec les communautés rurales des plaines du nord du Bangladesh. Dans cette région, les bâtiments en dur sont habituellement surélevés de 2,4 m, en prévision des crues, mais les contraintes budgétaires empêchaient ici d'envisager cette solution. D'où la construction autour du site d'une digue de terre, avec deux escaliers descendant de part et d'autre vers l'intérieur du bâtiment.
Adoptant le lexique d'une ville fortifiée, le programme architectural est organisé autour d'une série de pavillons donnant sur des cours intérieures et des bassins réfléchissants. Le mur de la digue empêche toute lumière horizontale de passer si bien que, par essence, le centre reçoit une lumière zénithale.
Au Bengladesh, deux projets ont été primés.
Le Friendship Centre de Gaibandha (architecte : Kashef Mahboob Chowdhury / URBANA)
La mosquée de Bait Ur Rouf, Dhaka (architecte : Marina Tabassum),
En Chine :
Centre d'art et bibliothèque pour enfants Micro Yuan'er, Beijing (Architecte : ZAO / standardarchitecture / Zhang Ke).
Au Danemark:
Superkilen, Copenhague (architecte : BIG (Bjarke Ingels Group), Topotek 1 et Superflex)
En Iran :
Pont piétonnier Tabiat, Téhéran (architecte: Diba Tensile Architecture / Leila Araghian, Alireza Behzadi)
Au Liban :
Institut Issam Fares, Beyrouth (architecte : Zaha Hadid Architects).