Arrêt de la grève, mais satisfaction partielle au final… C'est ce qu'ont indiqué les syndicats et la direction du groupe, suite au mouvement de grève des salariés des magasins de bricolage Lapeyre (Saint-Gobain), qui a débuté le 25 février dernier.
En grève depuis plusieurs jours pour des augmentations de salaires, les salariés des magasins Lapeyre ont mis fin lundi à leur mouvement sans avoir obtenu totalement gain de cause, selon une information recueillie par l'AFP par source syndicale et auprès de la direction.
A l'issue d'une assemblée générale au siège de la société à Aubervilliers (93), les salariés de la région parisienne ont voté la reprise du travail alors qu'une nouvelle réunion avec la direction n'avait "rien donné de plus", a indiqué FO.
A l'issue d'une assemblée générale au siège de la société à Aubervilliers (93), les salariés de la région parisienne ont voté la reprise du travail alors qu'une nouvelle réunion avec la direction n'avait "rien donné de plus", a indiqué FO.
Près d'une douzaine de magasins avaient été touchés en France, dont ceux d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et de Nanterre qui avaient même dû fermer.
Alors que les grévistes réclamaient "5% d'augmentation générale, le retour au 13e mois et à tous les avantages et primes perdus" il y a plusieurs années, ainsi qu'"une égalité entre les enseignes du groupe Saint-Gobain", la direction leur a accordé 1,8% d'augmentations individuelles, une prime exceptionnelle de 150 euros, une revalorisation des minima de 1,5 à 3% au-dessus de la grille de la branche bricolage, une amélioration des bonus, du variable et de l'accord d'intéressement.
Selon Jean-François Villard, DRH de Lapeyre, "la baisse de la consommation des ménages nous (touche) et nos marges de manoeuvre sont réduites", a-t-il précisé à l'AFP.