Strasbourg inaugure ce jeudi son nouveau Zénith, le plus grand de France. D'une capacité de 10.000 places, ce vaste bâtiment de toile, d'acier et de béton a été conçu par Massimiliano Fuksas. Deux ans de travaux ont été nécessaires à la réalisation de cette «lanterne magique». Visite en images.
«J'ai pensé le Zénith de Strasbourg comme une sculpture, un écrin translucide contenant un volume courbe qui transforme la matière en espace de proximité et de convivialité», explique l'architecte italien Massimiliano Fuksas.
Par sa conception, le bâtiment présente «un espace tampon entre la toile extérieure et la coque béton» qui assure une limitation de la montée et de la baisse des températures afin de diminuer la consommation d’énergie.
Membrane autonettoyante
Le «Zénith Europe» de Strasbourg est façonné par de la toile, du béton et de l’acier. La coque en béton est revêtue d'une membrane textile autonettoyante orange, visible de très loin. La «courbure de la toile tendue sur les arceaux accentue encore l’impression de fluidité» donnant du dynamisme et de la légèreté au lieu. Cette toile devient translucide lorsqu'elle est fortement éclairée de l'intérieur et permet de révéler à l'extérieur les structures de la salle de spectacle en ombre chinoise. D'une superficie de 12.000 m2, la membrane sert aussi d'écran pour afficher la programmation.
Une salle de très grand volume
Le Zénith dispose d'une salle de spectacle modulable, avec une hauteur sous-plafond atteignant par endroit 16 mètres de haut pour une surface de 6.000 à 7.000 m2. La structure, qui accueillera des évènements culturels et sportifs, comble un manque d’équipement dans la région qui ne comptait jusqu’ici que le Palais de la Musique et des Congrès (2.000 places) et le Hall Rhénus (8.000 places), détesté par les artistes et le public en raison de son acoustique défectueuse.
Massimiliano Fuksas est l’auteur du Palais des congrès de Rome, des Tours jumelles de Vienne, des bâtiments «à bulles» pour Nardini et des magasins Armani à Singapour, Hong Kong et Tokyo.
Découvrez le projet en images
Par sa conception, le bâtiment présente «un espace tampon entre la toile extérieure et la coque béton» qui assure une limitation de la montée et de la baisse des températures afin de diminuer la consommation d’énergie.
Membrane autonettoyante
Le «Zénith Europe» de Strasbourg est façonné par de la toile, du béton et de l’acier. La coque en béton est revêtue d'une membrane textile autonettoyante orange, visible de très loin. La «courbure de la toile tendue sur les arceaux accentue encore l’impression de fluidité» donnant du dynamisme et de la légèreté au lieu. Cette toile devient translucide lorsqu'elle est fortement éclairée de l'intérieur et permet de révéler à l'extérieur les structures de la salle de spectacle en ombre chinoise. D'une superficie de 12.000 m2, la membrane sert aussi d'écran pour afficher la programmation.
Une salle de très grand volume
Le Zénith dispose d'une salle de spectacle modulable, avec une hauteur sous-plafond atteignant par endroit 16 mètres de haut pour une surface de 6.000 à 7.000 m2. La structure, qui accueillera des évènements culturels et sportifs, comble un manque d’équipement dans la région qui ne comptait jusqu’ici que le Palais de la Musique et des Congrès (2.000 places) et le Hall Rhénus (8.000 places), détesté par les artistes et le public en raison de son acoustique défectueuse.
Massimiliano Fuksas est l’auteur du Palais des congrès de Rome, des Tours jumelles de Vienne, des bâtiments «à bulles» pour Nardini et des magasins Armani à Singapour, Hong Kong et Tokyo.
Découvrez le projet en images
Fiche technique
Maître d’œuvre : Massimiliano Fuksas
Maître d’ouvrage : Communauté urbaine de Strasbourg (68%), Département Bas-Rhin, Région Alsace & Etat
Début des travaux : juin 2006
Fin des travaux : janvier 2008
Budget : 48,67 millions d'euros
Maître d’œuvre : Massimiliano Fuksas
Maître d’ouvrage : Communauté urbaine de Strasbourg (68%), Département Bas-Rhin, Région Alsace & Etat
Début des travaux : juin 2006
Fin des travaux : janvier 2008
Budget : 48,67 millions d'euros
