Conduite par Icade G3A, la première tranche des travaux de restauration de ce bâtiment emblématique a été lancée mardi en présence du préfet de région Bertrand Landrieu, du maire de Paris Bertrand Delanoë et des ambassadeurs du Qatar et d'Algérie.
Une convention a été signée entre le recteur de la Mosquée, Dalil Boubakeur, et une filiale de la caisse des dépôts et consignations, Icade G3A, qui sera chargée de réaliser les travaux. "Ceci pour une transparence et une visibilité absolues des circuits financiers", a déclaré M. Boubakeur cité par lAFP.
D'un montant de 3,6 millions d'euros, les travaux de cette première tranche doivent être financés conjointement par l'Etat français (800.000 euros), la mairie de Paris (800.000 euros, qui devraient être votés par un prochain Conseil de Paris), la région Ile-de-France (400.000 euros), l'Algérie (600.000 euros) et le Qatar (1 million d'euros).
Bâtiment emblématique de la présence des Musulmans en France, la Mosquée a été construite dans les années 20 sur 7500 m2 de terrains, donnés par la ville.
Avec 3500m2 de cours et de jardins, elle a beaucoup souffert de l'usure du temps : murs lépreux, sol enfoncé, mosaïques bleues et marron détériorées, pavages disjoints, béton fendu, tuyauteries caduques qui empêchent le fonctionnement des fontaines... L'intérieur des colonnes, selon M. Boubakeur, est complètement rouillé et à refaire.
La première tranche de travaux devrait commencer d'ici trois mois et être achevée à l'été 2005. Le coût total des travaux est estimé à près de 12 millions d'euros. L'Arabie saoudite devrait participer à la deuxième tranche pour un million d'euros.
Le maire de Paris a souhaité par ailleurs que la Mosquée soit classée monument historique. A la demande de M. Boubakeur, il a aussi donné son accord de principe "pour autant que les architectes des bâtiments de France en soient d'accord" pour la mise en place d'un velum repliable sur la cour de la mosquée, pour protéger les fidèles des intempéries.
D'un montant de 3,6 millions d'euros, les travaux de cette première tranche doivent être financés conjointement par l'Etat français (800.000 euros), la mairie de Paris (800.000 euros, qui devraient être votés par un prochain Conseil de Paris), la région Ile-de-France (400.000 euros), l'Algérie (600.000 euros) et le Qatar (1 million d'euros).
Bâtiment emblématique de la présence des Musulmans en France, la Mosquée a été construite dans les années 20 sur 7500 m2 de terrains, donnés par la ville.
Avec 3500m2 de cours et de jardins, elle a beaucoup souffert de l'usure du temps : murs lépreux, sol enfoncé, mosaïques bleues et marron détériorées, pavages disjoints, béton fendu, tuyauteries caduques qui empêchent le fonctionnement des fontaines... L'intérieur des colonnes, selon M. Boubakeur, est complètement rouillé et à refaire.
La première tranche de travaux devrait commencer d'ici trois mois et être achevée à l'été 2005. Le coût total des travaux est estimé à près de 12 millions d'euros. L'Arabie saoudite devrait participer à la deuxième tranche pour un million d'euros.
Le maire de Paris a souhaité par ailleurs que la Mosquée soit classée monument historique. A la demande de M. Boubakeur, il a aussi donné son accord de principe "pour autant que les architectes des bâtiments de France en soient d'accord" pour la mise en place d'un velum repliable sur la cour de la mosquée, pour protéger les fidèles des intempéries.