Les maisons individuelles de la ligne Amarante, dont la promotion devrait démarrer dans les prochaines semaines, sont nées du rapprochement entre la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB), six équipes d’architectes et plusieurs constructeurs. L’objectif : casser l’image passéiste de la terre cuite.
«Il faut casser l’image selon laquelle l’architecture en terre cuite serait une architecture du passé et donc dépassée», a expliqué Hervé Gastinel, président de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB), lors d’une présentation de la ligne Amarante le 8 juin à Paris. Initiée par la FFTB, cette ligne consiste en une série de six modèles de maisons individuelles contemporaines, imaginés par six équipes d’architectes et réalisés par des constructeurs partenaires. Ces maisons sont regroupées dans un catalogue, dont la FFTB assurera bientôt la promotion auprès du public (plus d’informations sur la campagne de publicité dans le prochain numéro de notre magazine ConstruCom, à paraître début juillet).
Un concours a été organisé en 2005 afin de sélectionner les équipes d’architectes. Le cahier des charges était le suivant : «une maison de 130 à 140 m2, pour une famille de 4 à 5 personnes, facilement adaptable à des contextes variés, dont la terre cuite (100 m2 minimum) constitue un élément fort de l’image et du confort, conçue pour préserver au mieux l’environnement et les ressources naturelles». Le jury du concours, constitué de professionnels du secteur, a retenu six lauréats.
1. Maison Brikit
Les architectes Günter Domenig et Xavier Lagurgue, de l’agence XLGD, proposent «une maison de plein pied, faite de différents modules qui permettent aux propriétaires de personnaliser sa forme - en bande, en L ou autour d’un patio - et sa couleur - briques rouges, jaunes ou blanches». Les parois sont constituées de blocs de monomur, thermiquement performant, ainsi que d’esthétiques briques perforées.
2. Maison T+T
Les architectes Nicole Roux-Loupiac et Jean-Philippe Loupiac, de l’atelier 13, adoptent «des formes simples et sobres, dont les ouvertures sont orientées au mieux pour capter la lumière et la chaleur du soleil». Une toiture terrasse végétalisée assure l’inertie thermique l’été. Les espaces diurnes et nocturnes sont séparés par un axe de circulation.
3. Villa Patio
A la campagne ou en ville, Xavier Bouffart et Jean-Luc Leclercq, de l’agence Quatr’A, conçoivent leur maison sur un «minimum de terrain» mais offrant un «maximum d’usage». Aux beaux jours, le patio d’entrée se transforme en une pièce à vivre de 50 m2. Il est dissimulé derrière des bardeaux de terre cuite, qui laissent pénétrer la lumière d’hiver mais bloque la chaleur estivale.
4. Maison 1/2/3
Jocelyne Duvert et Nathalie Hebert, de l’atelier D+H, disposent «dans un noyau central en brique les fonctions techniques de la maison (cuisine, salle de bains), et dans deux ailes latérales en bois les espaces de vie (séjour, chambre, pièce multimédia)». Les questions environnementales sont très présentes : baisse de la consommation d’énergie (ventilation par puits canadien, eau chaude sanitaire grâce aux capteurs solaires) et chantier propre (utilisation de la filière sèche bois).
5. Maison Sari
Yann Brunel (portrait ci-dessus), de l’atelier éponyme, «s’oppose à la maison figée de catalogue». Il préfère «laisser l’utilisateur personnaliser son habitation». Le choix d’implantation des volumes, ainsi que les couleurs et textures de la brique sont libres. L’architecte unifie simplement l’ensemble par une toiture en bois lamellé collé.
6. Maison Dom’inno
Francis Landron et Dominique Tessier, de l’agence Dominique Tessier, jouent la carte des «formes extérieures compactes, dotées de volumes intérieurs amples». Trois blocs enchevêtrés, ouverts sur le paysage, sont reliés par un escalier unique. La brique porteuse apparaît dans la maison, et la cheminée centrale peut servir à chauffer l’ensemble du logement.
L’opération ligne Amarante sera d’abord lancée sur quatre départements : l’Eure et Loir, le Loiret, la Somme et l’Oise. Des constructeurs locaux (Ponthieu Construction, Entreprise Dermigny, Rudy Willig Architecteurs, Gilles Peigney Maîtrise d’oeuvre, Louis Lesage Construction) proposeront à leur clientèle les maisons d’architectes, en mettant en avant l’originalité esthétique (formes, flexibilité) et la démarche environnementale (matériaux, économie d’énergie). De manière unanime, ils ont déclaré souhaiter «sortir des maisons individuelles traditionnelles en parpaings et enduits».
© Pierre Emmanuel Millereau
Un concours a été organisé en 2005 afin de sélectionner les équipes d’architectes. Le cahier des charges était le suivant : «une maison de 130 à 140 m2, pour une famille de 4 à 5 personnes, facilement adaptable à des contextes variés, dont la terre cuite (100 m2 minimum) constitue un élément fort de l’image et du confort, conçue pour préserver au mieux l’environnement et les ressources naturelles». Le jury du concours, constitué de professionnels du secteur, a retenu six lauréats.
1. Maison Brikit
Les architectes Günter Domenig et Xavier Lagurgue, de l’agence XLGD, proposent «une maison de plein pied, faite de différents modules qui permettent aux propriétaires de personnaliser sa forme - en bande, en L ou autour d’un patio - et sa couleur - briques rouges, jaunes ou blanches». Les parois sont constituées de blocs de monomur, thermiquement performant, ainsi que d’esthétiques briques perforées.
2. Maison T+T
Les architectes Nicole Roux-Loupiac et Jean-Philippe Loupiac, de l’atelier 13, adoptent «des formes simples et sobres, dont les ouvertures sont orientées au mieux pour capter la lumière et la chaleur du soleil». Une toiture terrasse végétalisée assure l’inertie thermique l’été. Les espaces diurnes et nocturnes sont séparés par un axe de circulation.
3. Villa Patio
A la campagne ou en ville, Xavier Bouffart et Jean-Luc Leclercq, de l’agence Quatr’A, conçoivent leur maison sur un «minimum de terrain» mais offrant un «maximum d’usage». Aux beaux jours, le patio d’entrée se transforme en une pièce à vivre de 50 m2. Il est dissimulé derrière des bardeaux de terre cuite, qui laissent pénétrer la lumière d’hiver mais bloque la chaleur estivale.
4. Maison 1/2/3
Jocelyne Duvert et Nathalie Hebert, de l’atelier D+H, disposent «dans un noyau central en brique les fonctions techniques de la maison (cuisine, salle de bains), et dans deux ailes latérales en bois les espaces de vie (séjour, chambre, pièce multimédia)». Les questions environnementales sont très présentes : baisse de la consommation d’énergie (ventilation par puits canadien, eau chaude sanitaire grâce aux capteurs solaires) et chantier propre (utilisation de la filière sèche bois).
5. Maison Sari
Yann Brunel (portrait ci-dessus), de l’atelier éponyme, «s’oppose à la maison figée de catalogue». Il préfère «laisser l’utilisateur personnaliser son habitation». Le choix d’implantation des volumes, ainsi que les couleurs et textures de la brique sont libres. L’architecte unifie simplement l’ensemble par une toiture en bois lamellé collé.
6. Maison Dom’inno
Francis Landron et Dominique Tessier, de l’agence Dominique Tessier, jouent la carte des «formes extérieures compactes, dotées de volumes intérieurs amples». Trois blocs enchevêtrés, ouverts sur le paysage, sont reliés par un escalier unique. La brique porteuse apparaît dans la maison, et la cheminée centrale peut servir à chauffer l’ensemble du logement.
L’opération ligne Amarante sera d’abord lancée sur quatre départements : l’Eure et Loir, le Loiret, la Somme et l’Oise. Des constructeurs locaux (Ponthieu Construction, Entreprise Dermigny, Rudy Willig Architecteurs, Gilles Peigney Maîtrise d’oeuvre, Louis Lesage Construction) proposeront à leur clientèle les maisons d’architectes, en mettant en avant l’originalité esthétique (formes, flexibilité) et la démarche environnementale (matériaux, économie d’énergie). De manière unanime, ils ont déclaré souhaiter «sortir des maisons individuelles traditionnelles en parpaings et enduits».
© Pierre Emmanuel Millereau
