Le lancement du premier réacteur nucléaire de 3e génération (EPR) au monde, prévu pour l'été 2009 en Finlande, se voit retardé de six mois en raison du retard enregistré par le consortium Framatome ANP-Siemens dans sa construction.
L'électricien Teollisuuden Voima Oy (TVO) annonce que « les délais concernent la partie civile du chantier et la production de certains ?composants de base? ». Malgré le retard de production, Martin Landtman, directeur de projet chez TVO a souligné que Olkiluoto 3 produira de l'électricité en 2009.
La construction de l'EPR (réacteur européen à eau pressurisée), cinquième réacteur nucléaire finlandais, a été lancée au printemps 2005 près de Pori, sur la côte sud-ouest du pays. Framatome ANP est chargé de fournir l'îlot nucléaire (le coeur du réacteur) et Siemens l'îlot conventionnel (abritant alternateurs, turbines et systèmes électriques). Le groupe TVO a indiqué que « la construction des deux îlots a déjà démarré ».
La Finlande dispose de ressources naturelles très limitées (hydraulique, bois, biomasse et tourbe). L'ensemble répond seulement à 33% de la demande en électricité et oblige le pays a importer 70% de ses besoins. C'est pourquoi le pays veut assurer son indépendance énergétique avec cet EPR d'une puissance d'environ 1.600 MWe. Le projet franco-allemand permettra de « diminuer de 15% le volume d'uranium nécessaire pour produire une même quantité d'électricité, ainsi que le volume de combustibles usés ». Le montant global du projet clé en main était estimé, en 2003, à trois milliards d'euros par TVO.
La construction de l'EPR (réacteur européen à eau pressurisée), cinquième réacteur nucléaire finlandais, a été lancée au printemps 2005 près de Pori, sur la côte sud-ouest du pays. Framatome ANP est chargé de fournir l'îlot nucléaire (le coeur du réacteur) et Siemens l'îlot conventionnel (abritant alternateurs, turbines et systèmes électriques). Le groupe TVO a indiqué que « la construction des deux îlots a déjà démarré ».
La Finlande dispose de ressources naturelles très limitées (hydraulique, bois, biomasse et tourbe). L'ensemble répond seulement à 33% de la demande en électricité et oblige le pays a importer 70% de ses besoins. C'est pourquoi le pays veut assurer son indépendance énergétique avec cet EPR d'une puissance d'environ 1.600 MWe. Le projet franco-allemand permettra de « diminuer de 15% le volume d'uranium nécessaire pour produire une même quantité d'électricité, ainsi que le volume de combustibles usés ». Le montant global du projet clé en main était estimé, en 2003, à trois milliards d'euros par TVO.