Les travaux de la ligne de contournement de Tarbes ont été officiellement lancés ce jeudi 20 octobre 2011. Il s'agit du premier chantier routier en partenariat public privé qui sera mené par le groupement Malet-NGE-Demathieu & Bard et CDC infrastructure. Détails.
Le Conseil général des Hautes-Pyrénées a lancé le projet de contournement de Tarbes en juillet 2010, en signant un partenariat public privé en présence de Hautes Pyrénées Rocades Tarbaises (HPRT) - société dédiée créée par les membres du groupement Malet-NGE-Demathieu & Bard et CDC Infrastructures - et Spie batignolles.
Ce contrat d'un montant de 36 millions d'euros prévoit la conception, la réalisation, ainsi que le financement, l'entretien et la maintenance pendant 20 ans du projet, en échange du paiement à HPRT d'un loyer annuel par le département. Concrètement, les usagers n'auront rien à payer pour franchir la future rocade.
Triple enjeu : économique, technique et environnemental
Le projet se compose du doublement sur 1.7 km de l'actuelle rocade ouest de Tarbes, et de la réalisation de la rocade nord-ouest en voies neuves sur 4.7 km. Il comptera également 7 ouvrages d'art, dont le franchissement de l'Echez et deux passages en tranchées de 150 à 200 mètres. ce contournement permettra, d'une part, de délester le trafic sur les voies internes de l'agglomération, dans la partie Nord ; d'autre part, de renforcer les liens routiers sud-ouest et nord et contribuer ainsi à améliorer la liaison de la zone montagne et de Tarbes avec Bordeaux, explique le communiqué du Conseil général. Le chantier se déroulera en 2 étapes essentielles : réalisation des ouvrages d'art, d'octobre 2011 au printemps 2012 ; réalisation des terrassements et des chaussées, du printemps 2012 au printemps 2013, date de la livraison finale du projet.
Ce chantier, qui répond à des enjeux d'aménagement durable du territoire, s'inscrit aussi dans la vie économique locale et régionale. Ainsi, le groupement s'est engagé à sous-traiter au moins 15% des travaux à des PME, artisans et fournisseurs locaux. Le Conseil général précise qu'à ce jour, « 40% de ce montant a déjà fait l'objet d'engagement auprès de PME ».