Alors que le suisse Holcim (ex-Holderbank) abandonne définitivement son OPA sur Cimpor, Lafarge propose de monter un partenariat stratégique avec son confrère portugais en cours de privatisation.
Le suisse Holcim (ex-Holderbank), ne rachètera pas la part du gouvernement portugais, représentant environ 10% des actions, dans le numéro un portugais du ciment Cimpor. "Cette décision a été principalement provoquée par le prix élevé des actions, à 30,4 euros", explique un communiqué, qui précise que "le nouveau prix, supérieur à 30 euros par action, ne représente plus pour Holcim un investissement viable".
Cette annonce intervient environ un an après que le ministère portugais des Finances ait refusé l'offre publique d'achat (OPA) de Cimpor, annoncée par son concurrent direct Secil, associé à Holcim.
De son côté, Lafarge a annoncé avoir proposé à Cimpor la conclusion d'un partenariat stratégique, industriel et technique. " Cette proposition de partenariat comporte des projets de développement international et des programmes d'action créateurs de valeur et permettant d'exploiter les importantes synergies potentielles qui existent entre les deux groupes " indique le communiqué de Lafarge en précisant que " conformément à la ligne publiquement exprimée par Lafarge depuis le début du processus de privatisation, cette proposition de partenariat place les deux Groupes sur un pied d'égalité et garantit le maintien de l'indépendance et de l'identité portugaise de Cimpor ".
Le géant français prend toutefois bien la précaution de rassurer le gouvernement portugais et les actionnaires qui souhaitent préserver l'identité de Cimpor en indiquant que le groupe " n'estime pas l'accroissement de sa participation nécessaire à la mise en oeuvre du partenariat " . (ndlr : Lafarge dispose déjà du maximum des droits de vote autorisés par les statuts, soit 10%). Lafarge va même plus loin en s'engageant à mettre en oeuvre le contrat de partenariat avec le Conseil d'administration de Cimpor, " dès que celui-ci aura été renouvelé et pour autant qu'il soit l'émanation d'une majorité stable, à forte composante portugaise en faveur de la préservation de l'identité portugaise de l'entreprise ".
Cette annonce intervient environ un an après que le ministère portugais des Finances ait refusé l'offre publique d'achat (OPA) de Cimpor, annoncée par son concurrent direct Secil, associé à Holcim.
De son côté, Lafarge a annoncé avoir proposé à Cimpor la conclusion d'un partenariat stratégique, industriel et technique. " Cette proposition de partenariat comporte des projets de développement international et des programmes d'action créateurs de valeur et permettant d'exploiter les importantes synergies potentielles qui existent entre les deux groupes " indique le communiqué de Lafarge en précisant que " conformément à la ligne publiquement exprimée par Lafarge depuis le début du processus de privatisation, cette proposition de partenariat place les deux Groupes sur un pied d'égalité et garantit le maintien de l'indépendance et de l'identité portugaise de Cimpor ".
Le géant français prend toutefois bien la précaution de rassurer le gouvernement portugais et les actionnaires qui souhaitent préserver l'identité de Cimpor en indiquant que le groupe " n'estime pas l'accroissement de sa participation nécessaire à la mise en oeuvre du partenariat " . (ndlr : Lafarge dispose déjà du maximum des droits de vote autorisés par les statuts, soit 10%). Lafarge va même plus loin en s'engageant à mettre en oeuvre le contrat de partenariat avec le Conseil d'administration de Cimpor, " dès que celui-ci aura été renouvelé et pour autant qu'il soit l'émanation d'une majorité stable, à forte composante portugaise en faveur de la préservation de l'identité portugaise de l'entreprise ".