Une cimenterie située à Aceh, dans le nord de Sumatra, a été entièrement détruite par le raz-de-marée qui a ravagé la région. 345 salariés sont portés disparus.

C’était l’un des fleurons industriel de la région avec une production annuelle de 1,3 million de tonnes de ciment et ce n’est plus désormais qu’un champ de ruine. L’usine Semen Andalas, située sur la côte, à 25 km de la ville de Banda Aceh, dans le nord de l’île de Sumatra, a été entièrement détruite a déclaré une porte-parole de Lafarge. Cette région, où plus de 94.000 personnes ont trouvé la mort est, de loin, la plus touchée par les tsunamis.

Si les dégâts matériels sont certainement très importants, Lafarge a indiqué qu’il plaçait avant tout ses efforts sur la recherche des employés portés disparus.
En effet, sur les 625 personnes qui travaillaient sur le site, seuls 280 salariés ont été retrouvés vivants. "345 collaborateurs locaux sont encore manquants", a indiqué le directeur général du groupe Bernard Kasriel à l’occasion d’une conférence de presse.
"Nous espérons que les employés survivants ont pu se réfugier sur une colline située à proximité" avait précisé quelques jours plus tôt une porte-parole locale du groupe.
Le groupe a mis en place une cellule de crise à Jakarta, mais les contacts sont encore très difficile a établir avec Aceh, la plupart des moyens de communication ayant été détruits.

Le groupe a mis en place quatre antennes de secours en Indonésie et des équipes locales ont acheminé plus de 200 tonnes de médicaments sur place. En Indonésie et au Sri Lanka, Lafarge va par ailleurs envoyer dans les prochains jours plus de 250 pompes.
Le groupe a débloqué une enveloppe de 1 million de dollars à l'attention de ses équipes sur place. Il compte nouer plus tard des partenariats avec des organisations non-gouvernementales (ONG), a indiqué M. Kasriel.

Lafarge emploie 6.400 personnes dans l'ensemble des pays d'Asie du sud touchés par la catastrophe. D’autres usines ont rencontré des problèmes techniques aux Maldives et au Sri Lanka, mais aucune victime n’est à déplorer.

actionclactionfp