Le groupe de matériaux de construction vient de publier un résultat net de 242 millions d'euros, en baisse de 3%, alors que les analystes attendaient un repli plus marqué. Misant sur les "impacts positifs de l'intégration de Blue Circle " Bertrand Collomb se montre serein et table sur une " croissance raisonnable " de ses résultats pour 2001.
Certes les derniers résultats du groupe Lafarge ne sont pas positifs. Mais alors que la plupart des analystes prévoyaient des résultats semestriels compris entre 200 et 239 millions de francs, le groupe de matériaux de construction vient d'annoncer un résultat net part du groupe de 242 millions d'euros. Ce chiffre marque toutefois un recul de 3% par rapport au premier semestre 2000 où le groupe avait réalisé un résultat de 250 millions d'euros.
Si ces résultats restent décevants, Lafarge reste confiant. "Dans un contexte actuel d'incertitude économique", le groupe s'attend même à une "croissance raisonnable" de ses résultats pour 2001, sans pour autant donner des éléments chiffrés. Lafarge souligne d'ailleurs que sur la première partie de l'année, l'intégration de Blue Circle n'a pas été prise en compte.
Lors de l'annonce du rachat du cimentier britannique Blue Circle, la direction de Lafarge avait estimé que cette opération allait dégager des synergies d'environ " 100 millions d'euros par an dès 2002 ". "Elles seront finalement plus importantes" a indiqué Bertrand Collomb qui se refuse pour le moment à chiffrer le supplément.
Pour les années à venir, Bertand Collomb estime même que son groupe bénéficiera "pleinement des impacts positifs de l'intégration de Blue Circle et (sa) forte position dans les pays émergents (lui) permettra d'amortir les variations régionales. Le groupe pourra ainsi au cours des prochaines années poursuivre sa croissance significative".
La mondialisation du groupe et surtout sa présence plus forte dans des pays émergents grâce aux implantations de Blue Circle sera également un facteur "favorable pour amortir les variations régionales" a ajouté le Pdg du groupe.
Sur le premier semestre 2001, le groupe a en effet lourdement pâti de la situation aux Etats-Unis et en Allemagne. Outre-atlantique, le ralentissement de l'économie mais surtout la surcapacité des usines de plaques de plâtre ont provoqué un véritablement "effondrement des prix".
Pour l'heure, le résultat d'exploitation affiche une baisse de 14% avec 675 millions d'euros, contre 787 millions réalisés au 30 juin 2000. Lafarge indique "avoir subi l'impact de la cession de la majorité de sa participation dans la branche matériaux de spécialités qui est de 552 millions d'euros sur les ventes et de 44 millions d'euros sur le résultat d'exploitation courant".
Les branches plâtre et toiture ont affiché fortes baisses de leur résultat d'exploitation avec respectivement -95% et -46%, à 3 millions d'euros et 52 millions d'euros. Des reculs qui s'expliquent par les "difficultés persistantes du marché de la construction en Allemagne et par l'effondrement du prix de la plaque de plâtre aux Etats-Unis".
Seule la branche ciment qui représente 40% des ventes du groupe a enregistré une forte progression avec un résultat d'exploitation semestriel de 529 millions d'euros (+16%).
Interrogé sur de prochaines acquisitions, M. Collomb a souligné que la priorité était pour le moment l'intégration de Blue Circle. Pour autant il souligne que son groupe, en tant que numéro un mondial du secteur, doit s'attacher à "consolider sa position de premier".
Et ce dernier de joindre le geste à la parole en annonçant l'acquisition du groupe Kloeber, une entreprise familiale allemande spécialisée dans la production de composants pour la toiture.
Si ces résultats restent décevants, Lafarge reste confiant. "Dans un contexte actuel d'incertitude économique", le groupe s'attend même à une "croissance raisonnable" de ses résultats pour 2001, sans pour autant donner des éléments chiffrés. Lafarge souligne d'ailleurs que sur la première partie de l'année, l'intégration de Blue Circle n'a pas été prise en compte.
Lors de l'annonce du rachat du cimentier britannique Blue Circle, la direction de Lafarge avait estimé que cette opération allait dégager des synergies d'environ " 100 millions d'euros par an dès 2002 ". "Elles seront finalement plus importantes" a indiqué Bertrand Collomb qui se refuse pour le moment à chiffrer le supplément.
Pour les années à venir, Bertand Collomb estime même que son groupe bénéficiera "pleinement des impacts positifs de l'intégration de Blue Circle et (sa) forte position dans les pays émergents (lui) permettra d'amortir les variations régionales. Le groupe pourra ainsi au cours des prochaines années poursuivre sa croissance significative".
La mondialisation du groupe et surtout sa présence plus forte dans des pays émergents grâce aux implantations de Blue Circle sera également un facteur "favorable pour amortir les variations régionales" a ajouté le Pdg du groupe.
Sur le premier semestre 2001, le groupe a en effet lourdement pâti de la situation aux Etats-Unis et en Allemagne. Outre-atlantique, le ralentissement de l'économie mais surtout la surcapacité des usines de plaques de plâtre ont provoqué un véritablement "effondrement des prix".
Pour l'heure, le résultat d'exploitation affiche une baisse de 14% avec 675 millions d'euros, contre 787 millions réalisés au 30 juin 2000. Lafarge indique "avoir subi l'impact de la cession de la majorité de sa participation dans la branche matériaux de spécialités qui est de 552 millions d'euros sur les ventes et de 44 millions d'euros sur le résultat d'exploitation courant".
Les branches plâtre et toiture ont affiché fortes baisses de leur résultat d'exploitation avec respectivement -95% et -46%, à 3 millions d'euros et 52 millions d'euros. Des reculs qui s'expliquent par les "difficultés persistantes du marché de la construction en Allemagne et par l'effondrement du prix de la plaque de plâtre aux Etats-Unis".
Seule la branche ciment qui représente 40% des ventes du groupe a enregistré une forte progression avec un résultat d'exploitation semestriel de 529 millions d'euros (+16%).
Interrogé sur de prochaines acquisitions, M. Collomb a souligné que la priorité était pour le moment l'intégration de Blue Circle. Pour autant il souligne que son groupe, en tant que numéro un mondial du secteur, doit s'attacher à "consolider sa position de premier".
Et ce dernier de joindre le geste à la parole en annonçant l'acquisition du groupe Kloeber, une entreprise familiale allemande spécialisée dans la production de composants pour la toiture.