Le leader mondial des matériaux de construction a signé lundi un accord quadripartite avec les fédérations syndicales internationales, réaffirmant sa responsabilité sociale envers les 77.000 salariés du groupe.

Le groupe Lafarge, la FMCB (Fédération Mondiale des Organisations de la Construction et du Bois), la FITBB (Fédération Internationale des Travailleurs du Bois et du Bâtiment) et l'ICEM (Fédération Internationale des Syndicats de Travailleurs de la Chimie, de l'Energie, des Mines et des Industries Diverses) ont signé, le 12 septembre à Paris, un accord international sur la responsabilité sociale de Lafarge, et sur les relations sociales internationales. Il s'applique aux 75 pays dans lesquels le groupe est présent, et à ses 77.000 salariés.

Lafarge y réaffirme sa volonté de voir respecter, à travers le monde, les droits sociaux fondamentaux définis par les conventions de l'OIT (Organisation Internationale du Travail) :
- le non recours au travail forcé,
- l'absence de discrimination dans l'emploi,
- le non recours au travail des enfants,
- la liberté d'association et le droit à la négociation collective,
- les salaires minima,
- le temps de travail,
- la santé, la sécurité et les conditions de travail,
- le développement des compétences.
Un groupe de référence composé de représentants de la direction de Lafarge et des fédérations signataires internationales se réunira au moins une fois par an pour en assurer le suivi et un reporting sera rendu public sur une base annuelle. Cet accord n'est pas limité dans le temps.

Stefaan Vanthourenhout, Président de la FMCB, estime que cet accord est un solide investissement en faveur du dialogue social : «Le dialogue social entre nos syndicats et Lafarge permettra d'augmenter la productivité et donc d'améliorer la compétitivité de l'entreprise».

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