Le cimentier Lafarge vient de se porter acquéreur de Orascom Cement, détenu par l'égyptien Nassef Sawiris, pour une valeur de 8,8 milliards d'euros. Par ailleurs, le groupe français a approuvé le principe d’une entrée de Bruxelles Lambert à son conseil d’administration.
L’acquisition d’Orascom Cement a été approuvée dimanche lors du dernier conseil d'administration de Lafarge. La décision est encore soumise à l'accord des actionnaires d'Orascom Construction Industries, qui se rencontreront en janvier 2008.
Quant à l’acquisition d’Orascom Cement par Lafarge, le groupe espère que les synergies dégagées seront «supérieures à 150 millions d'euros par an» et que l'acquisition aura un effet positif dès la première année. La transaction sera financée à hauteur de 6 milliards d'euros par la dette, et par une «augmentation de capital réservée de 22,5 millions d'actions» à Nassef Sawiris, au prix de 125 euros par action, soit 2,8 milliards d’euros à Nassef Sawiris, explique le groupe Lafarge.
260 millions de tonnes de ciment en 2010
La finalisation devrait intervenir «à la fin du premier trimestre 2008». Grâce à cette opération, Lafarge compte développer sa stratégie Ciment pour porter sa capacité de production de ce matériau à 260 millions de tonnes en 2010, et accélérer la croissance de ses ventes, de ses marges et de son cash flow.
Orascom Cement occupe une position de leader au Moyen Orient et dans le bassin méditerranéen, selon Lafarge. L’égyptien disposera d'une capacité cimentière de 35 millions de tonnes en 2008, portée à 45 millions en 2010.
L’acquisition «permettra d'activer notre croissance sur les marchés émergents à forte croissance et à forte rentabilité, et sur lesquels le secteur de la construction s'accroît rapidement. La marge opérationnelle sera très élevée et l'opération sera génératrice de cash», a déclaré M. Lafont. «En 2007, l'activité ciment représente 43% du résultat du groupe. Elle devrait passer à 65% dès 2010», a-t-il conclut.
Lafarge a aussi approuvé le principe d'une entrée au conseil d'administration du groupe Bruxelles Lambert et de Nassef Sawiris, qui prend une participation de 11,4 % dans le groupe français. Lafarge devrait ainsi accorder trois sièges à son conseil d'administration à Albert Frère (propriétaire de la holding Bruxelles Lambert), et deux à l'égyptien Nassef Sawiris.
Quant à l’acquisition d’Orascom Cement par Lafarge, le groupe espère que les synergies dégagées seront «supérieures à 150 millions d'euros par an» et que l'acquisition aura un effet positif dès la première année. La transaction sera financée à hauteur de 6 milliards d'euros par la dette, et par une «augmentation de capital réservée de 22,5 millions d'actions» à Nassef Sawiris, au prix de 125 euros par action, soit 2,8 milliards d’euros à Nassef Sawiris, explique le groupe Lafarge.
260 millions de tonnes de ciment en 2010
La finalisation devrait intervenir «à la fin du premier trimestre 2008». Grâce à cette opération, Lafarge compte développer sa stratégie Ciment pour porter sa capacité de production de ce matériau à 260 millions de tonnes en 2010, et accélérer la croissance de ses ventes, de ses marges et de son cash flow.
Orascom Cement occupe une position de leader au Moyen Orient et dans le bassin méditerranéen, selon Lafarge. L’égyptien disposera d'une capacité cimentière de 35 millions de tonnes en 2008, portée à 45 millions en 2010.
L’acquisition «permettra d'activer notre croissance sur les marchés émergents à forte croissance et à forte rentabilité, et sur lesquels le secteur de la construction s'accroît rapidement. La marge opérationnelle sera très élevée et l'opération sera génératrice de cash», a déclaré M. Lafont. «En 2007, l'activité ciment représente 43% du résultat du groupe. Elle devrait passer à 65% dès 2010», a-t-il conclut.
Lafarge a aussi approuvé le principe d'une entrée au conseil d'administration du groupe Bruxelles Lambert et de Nassef Sawiris, qui prend une participation de 11,4 % dans le groupe français. Lafarge devrait ainsi accorder trois sièges à son conseil d'administration à Albert Frère (propriétaire de la holding Bruxelles Lambert), et deux à l'égyptien Nassef Sawiris.
Désinvestissement
Lafarge n'exclut pas de céder des actifs en France après cette opération, selon le pdg Bruno Lafont. «Nous avons choisi un schéma d'optimisation financière qui conduit à envisager un désinvestissement sur deux ans, 2008 et 2009, d'un montant d'un milliard d'euros», a indiqué Bruno Lafont, qui n'a pas exclu non plus que les activités de production de plâtre du groupe puissent être concernées. Par ailleurs, le pdg de Lafarge a indiqué que son groupe était toujours intéressé par l'acquisition de Tarmac, la filiale britannique de matériaux de construction du groupe minier anglo-sud-africain Anglo American.
Lafarge n'exclut pas de céder des actifs en France après cette opération, selon le pdg Bruno Lafont. «Nous avons choisi un schéma d'optimisation financière qui conduit à envisager un désinvestissement sur deux ans, 2008 et 2009, d'un montant d'un milliard d'euros», a indiqué Bruno Lafont, qui n'a pas exclu non plus que les activités de production de plâtre du groupe puissent être concernées. Par ailleurs, le pdg de Lafarge a indiqué que son groupe était toujours intéressé par l'acquisition de Tarmac, la filiale britannique de matériaux de construction du groupe minier anglo-sud-africain Anglo American.
