Pour faire face à la stagnation des autres marchés, Lafarge parie sur l'Asie. En sept ans, le premier cimentier mondial compte presque doubler la part dans son chiffre d'affaires dans la région, son marché au plus fort potentiel de croissance.
Le chiffre d'affaires réalisé en Asie "est le moins élevé mais a la croissance la plus rapide", a déclaré Bertrand Collomb, Pdg du groupe Lafarge, à l'occasion d'une conférence de presse au Japon. "Il représentait 9% (des ventes totales de Lafarge en 2000) mais 4% l'année précédente. Nous nous attendons à ce qu'il ait la croissance la plus rapide sur les quinze prochaines années. Je vois comme objectif 15% (du chiffre d'affaires total) dans sept ans", a-t-il ajouté.
Si, pour l'instant, le Pdg de Lafarge s'estime satisfait des ventes de Lafarge en Europe, il reconnaît que ce marché est mature et qu'il doit poursuivre son développement en Asie où il fonde les plus solides espoirs de croissance.
"A long-terme, les perspectives de croissance en Europe sont clairement limitées. (...) La plus forte croissance est en Asie du Sud-Est, par exemple en Malaisie, en Corée ou en Chine" explique Bertrand Collomb.
"Notre taille en Asie ayant augmenté de manière significative, cela nous a permis de constituer un centre à Kuala Lumpur qui couvre toute l'Asie et apportera un meilleur soutien technique à toutes nos opérations aisatiques", a-t-il indiqué.
Ces dernières années, le groupe de matériaux de construction a multiplié les participations dans des groupes concurrents dans la région.
Dernière en date, le cimentier japonais Aso Cement Corporation avec qui Lafarge a conclu un accord fin septembre et détient 39,6% d'une nouvelle société commune Aso Corporation, basée sur l'île de Kyushu (sud).
Pour Lafarge, déjà présent en Corée du Sud, en Malaisie, aux Philippines et en Chine, cette entrée au Japon est une partie essentielle de sa stratégie, a expliqué Bertrand Collomb.
L'AFP rapporte que le groupe français est le premier étranger à avoir réalisé une acquisition dans l'industrie du ciment du Japon, quatrième pays producteur, avec une production annuelle de 70 millions de tonnes.
Les difficultés que connaît actuellement l'économie japonaise ne semblent pas entamer l'enthousiasme du Pdg français. "La puissance de l'économie japonaise, malgré les défis auxquels elle est confrontée dans ce climat économique difficile, fait qu'elle va se reprendre à un moment ou à un autre. C'est l'attitude que nous adoptons", a-t-il déclaré.
Aso Corporation a une part de 3,5% du marché japonais du ciment, mais cette part reste concentrée, du fait du coût de la distribution au Japon, dans le sud du pays, à partir d'Osaka (sud-ouest), où le groupe estime représenter 10% du marché régional.
Lafarge reste ouvert à d'autres accords avec les principaux cimentiers du pays dont Taiheiyo Cement, a précisé Bertrand Collomb. "L'avenir reste ouvert", a-t-il conclu.
Si, pour l'instant, le Pdg de Lafarge s'estime satisfait des ventes de Lafarge en Europe, il reconnaît que ce marché est mature et qu'il doit poursuivre son développement en Asie où il fonde les plus solides espoirs de croissance.
"A long-terme, les perspectives de croissance en Europe sont clairement limitées. (...) La plus forte croissance est en Asie du Sud-Est, par exemple en Malaisie, en Corée ou en Chine" explique Bertrand Collomb.
"Notre taille en Asie ayant augmenté de manière significative, cela nous a permis de constituer un centre à Kuala Lumpur qui couvre toute l'Asie et apportera un meilleur soutien technique à toutes nos opérations aisatiques", a-t-il indiqué.
Ces dernières années, le groupe de matériaux de construction a multiplié les participations dans des groupes concurrents dans la région.
Dernière en date, le cimentier japonais Aso Cement Corporation avec qui Lafarge a conclu un accord fin septembre et détient 39,6% d'une nouvelle société commune Aso Corporation, basée sur l'île de Kyushu (sud).
Pour Lafarge, déjà présent en Corée du Sud, en Malaisie, aux Philippines et en Chine, cette entrée au Japon est une partie essentielle de sa stratégie, a expliqué Bertrand Collomb.
L'AFP rapporte que le groupe français est le premier étranger à avoir réalisé une acquisition dans l'industrie du ciment du Japon, quatrième pays producteur, avec une production annuelle de 70 millions de tonnes.
Les difficultés que connaît actuellement l'économie japonaise ne semblent pas entamer l'enthousiasme du Pdg français. "La puissance de l'économie japonaise, malgré les défis auxquels elle est confrontée dans ce climat économique difficile, fait qu'elle va se reprendre à un moment ou à un autre. C'est l'attitude que nous adoptons", a-t-il déclaré.
Aso Corporation a une part de 3,5% du marché japonais du ciment, mais cette part reste concentrée, du fait du coût de la distribution au Japon, dans le sud du pays, à partir d'Osaka (sud-ouest), où le groupe estime représenter 10% du marché régional.
Lafarge reste ouvert à d'autres accords avec les principaux cimentiers du pays dont Taiheiyo Cement, a précisé Bertrand Collomb. "L'avenir reste ouvert", a-t-il conclu.