Le leader mondial des matériaux de construction a détaillé jeudi son plan stratégique annoncé en février, qui prévoit en particulier la réduction des coûts de 400 millions d'euros d'ici 2008, et a revu à la hausse ses objectifs de croissance.
Lafarge a dévoilé jeudi matin son plan stratégique détaillé, «baptisé Excellence 2008» articulé autour d'une culture de résultats, et traduit par des objectifs revus à la hausse. L'industriel vise notamment un bénéfice net par action en hausse de 10% par an en moyenne d'ici 2008 contre 8% auparavant et un rendement sur capitaux engagés de 10% fin 2008 contre 8,5% fin 2005.
Le programme de réduction des coûts intègre les synergies attendues de l'acquisition des minoritaires de Lafarge North America et les 60 millions d'euros de réductions de coûts liés au redressement de l'activité toiture, précise le groupe.
Le plan stratégique prévoit de dégager 1,5 milliard d'euros de capacités d'autofinancement supplémentaire sur trois ans. «Cela sera rendu possible par la poursuite du programme d'amélioration du besoin en fonds de roulement, par le contrôle des investissements de maintien, la baisse du coût des investissements industriels de modernisation et de nouvelles capacités, explique Lafarge. L'industriel compte également mener un programme de désinvestissements supérieur à un milliard d'ici fin 2008.
Parallèlement, le groupe donnera la priorité à l'activité ciment dans les marchés à forte croissance et à l'innovation dans le béton. «Le vecteur principal de notre croissance dans les prochaines années sera clairement le ciment», affirme le directeur général du groupe, Bruno Lafont. «Nous équilibrerons notre développement entre construction de nouvelles usines et acquisitions», ajoute-t-il.
Par ailleurs, Lafarge envisage toujours la cession de son activité Toiture. «La cession de la toiture est envisagée dès lors que nous pourrons obtenir la pleine valorisation de nos actifs et maintenir une participation minoritaire dans cette activité», précise Bernard Lafont. Le plan de redressement de l'activité Toiture, dont l'objectif est d'atteindre un résultat brut d'exploitation de 350 millions d'euros en 2008, «est en marche et progresse rapidement», assure le groupe. Bernard Lafont indique par ailleurs qu'une «acquisition majeure n'est pas forcement à l'ordre du jour», dans une interview accordée jeudi au quotidien Les Echos. Même s'il estime qu'«il ne faut rien exclure», dans la mesure où le programme de désinvestissement «apporte la flexibilité nécessaire».
Bernard Lafont estime par ailleurs que l'arrivée de Saint-Gobain sur le marché de la plaque de plâtre après le rachat du britannique BPB «n'a pas changé le paysage concurrentiel» dans la mesure où BPB était déjà numéro 1 mondial dans le secteur. «Quant aux liens entre le plâtre et l'isolation (spécialités respectives de Lafarge et de Saint-Gobain, ndlr), si cette question devait se poser, nous aurons tout le temps pour y apporter la meilleure réponse», dit-il.
Le programme de réduction des coûts intègre les synergies attendues de l'acquisition des minoritaires de Lafarge North America et les 60 millions d'euros de réductions de coûts liés au redressement de l'activité toiture, précise le groupe.
Le plan stratégique prévoit de dégager 1,5 milliard d'euros de capacités d'autofinancement supplémentaire sur trois ans. «Cela sera rendu possible par la poursuite du programme d'amélioration du besoin en fonds de roulement, par le contrôle des investissements de maintien, la baisse du coût des investissements industriels de modernisation et de nouvelles capacités, explique Lafarge. L'industriel compte également mener un programme de désinvestissements supérieur à un milliard d'ici fin 2008.
Parallèlement, le groupe donnera la priorité à l'activité ciment dans les marchés à forte croissance et à l'innovation dans le béton. «Le vecteur principal de notre croissance dans les prochaines années sera clairement le ciment», affirme le directeur général du groupe, Bruno Lafont. «Nous équilibrerons notre développement entre construction de nouvelles usines et acquisitions», ajoute-t-il.
Par ailleurs, Lafarge envisage toujours la cession de son activité Toiture. «La cession de la toiture est envisagée dès lors que nous pourrons obtenir la pleine valorisation de nos actifs et maintenir une participation minoritaire dans cette activité», précise Bernard Lafont. Le plan de redressement de l'activité Toiture, dont l'objectif est d'atteindre un résultat brut d'exploitation de 350 millions d'euros en 2008, «est en marche et progresse rapidement», assure le groupe. Bernard Lafont indique par ailleurs qu'une «acquisition majeure n'est pas forcement à l'ordre du jour», dans une interview accordée jeudi au quotidien Les Echos. Même s'il estime qu'«il ne faut rien exclure», dans la mesure où le programme de désinvestissement «apporte la flexibilité nécessaire».
Bernard Lafont estime par ailleurs que l'arrivée de Saint-Gobain sur le marché de la plaque de plâtre après le rachat du britannique BPB «n'a pas changé le paysage concurrentiel» dans la mesure où BPB était déjà numéro 1 mondial dans le secteur. «Quant aux liens entre le plâtre et l'isolation (spécialités respectives de Lafarge et de Saint-Gobain, ndlr), si cette question devait se poser, nous aurons tout le temps pour y apporter la meilleure réponse», dit-il.