Les douze salariés et le maire de la commune de Frangey entament, ce mercredi, leur neuvième jour de grève de la faim pour protester contre la fermeture de leur usine prévue au printemps 2013. Lundi, un appel à cesser le travail dans les autres sites de Lafarge Ciments s'est conclu par une faible mobilisation.
Voilà huit jours qu'une douzaine de salariés de l'usine Lafarge de Frangey, accompagnée du maire de la commune, ont entamé une grève de la faim devant le siège de Lafarge Ciments à Saint-Cloud (92), pour contester la fermeture annoncée de leur usine d'ici à 2013. Dans le même temps, un appel à cesser le travail avait été lancé pour ce lundi, mais syndicats et direction ont dû constater un faible suivi sur les sites français du groupe, indiquant respectivement que « rien n'a été bloqué » et qu'il n'y avait pas eu « d'interruption dans les livraisons ».
Un comité central extraordinaire doit avoir lieu jeudi, une réunion qui s'inscrit, selon la direction, « dans le cadre du dialogue établi ». Qui a assuré de nouveau de son engagement à « reclasser 100% des salariés », à « prendre en charge le logement [des salariés] pendant 15 ans », à régler « les frais de déménagement » ou encore d'apporter une « aide au conjoint pour retrouver un emploi » (lire article). « On attend le retour de la direction des ressources humaines et de la direction générale pour voir s'ils sont capables de faire marche arrière parce que c'est la volonté des salariés en grève de la faim et la nôtre », a précisé, à l'AFP, un porte-parole de la CGT au sujet de la fermeture de Frangey.
Reportage de BFM TV