Le cimentier Lafarge a annoncé, jeudi 24 juillet, la cession de ses activités ciment au Pakistan au groupe BestWay Cement, sur la base d'une valeur d'entreprise totale de 244 millions d'euros. Objectif : réduire l'endettement net du groupe en parallèle à son projet de fusion avec son concurrent suisse Holcim. Détails.
Avec l'annonce de la vente, jeudi 24 juillet, de son unique site au Pakistan, une cimenterie située à proximité d'Islamabad, le groupe français Lafarge se rapproche de son objectif de ramener sa dette de 10 milliards à 9 milliards d'euros cette année, avec un an d'avance sur le programme initialement prévu, publié bien avant l'annonce de la fusion avec Holcim. Ainsi, les 244 millions d'euros de la vente de ses actifs pakistanais s'ajouteront aux 405 millions d'euros (valeur d'entreprise) de la cession des activités ciment en Equateur, annoncée à la fin mai dernier, à la société péruvienne Union Andina de Cementos (Unacem).
A l'approche de la conclusion de la fusion avec Holcim
Ces cessions sont conditionnées "à la conclusion effective de l'opération de fusion entre Holcim et Lafarge", ont toutefois prévenu les deux groupes. En fusionnant, les deux cimentiers donnent naissance à un important groupe cimentier international qui pèsera 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires (avant cessions) et comptera 130.000 salariés.