Le cimentier français a enregistré un bénéfice net de 593 millions d'euros en 2011, soit une baisse de 28%. Le chiffre d'affaires est en hausse de 3 % à 15,284 milliards d'euros. Prudent, Lafarge a annoncé qu'il allait continuer sa politique de désendettement en 2012.
Lafarge, qui a publié ses résultats vendredi dernier, affiche un chiffre d'affaires en hausse en 2011 de 3 % à 15,284 milliards d'euros. De son côté, le bénéfice net recule de 28%, à 593 millions d'euros.
«Pour l'ensemble de l'année 2011, une plus forte inflation des coûts et l'impact négatif des variations de change ont pesé sur nos résultats», explique Lafarge dans un communiqué. Toutefois, le groupe indique qu'il a atteint son objectif de réduction de l'endettement net de 2 milliards d'euros. Une politique qu'il souhaite poursuivre en 2012.
«L'endettement net du Groupe continuera à baisser en 2012 grâce à la mise en œuvre d'actions visant à maximiser nos cash flows opérationnels. Parallèlement à l'exécution du programme d'économies de 500 millions d'euros, nous agirons sur nos prix de vente en réponse à l'inflation des coûts. Par ailleurs, nous poursuivrons nos efforts de réduction des investissements à hauteur de 800 millions d'euros, réaliserons plus d'un milliard d'euros de nouveaux désinvestissements stratégiques, et proposons de réduire le dividende à 50 centimes d'euro par action», a expliqué Bruno Lafont, PDG du groupe.
Quant aux perspectives, le groupe envisage une demande de ciment en hausse et prévoit une progression du marché comprise entre 1 % et 4 % en 2012 par rapport à 2011, notamment grâce au dynamisme des pays émergents.
