Après les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle, voici le projet "Industrie du futur" version Emmanuel Macron. Ce projet, qui vise à moderniser l'outil industriel et à transformer son modèle économique par le numérique, fait la part belle au secteur de la construction autour du thème "Ville durable".
Le ministre de l'Economie a lancé la phase II de la Nouvelle France Industrielle. Cette fois, place à la réindustrialisation autour du projet Industrie du Futur, nouvelle matrice de la stratégie industrielle. Le projet Industrie du Futur, lancé par le président de la République le 14 avril 2015, va jouer un rôle central dans la démarche de la seconde phase de la Nouvelle France Industrielle avec pour objectif d'amener chaque entreprise à franchir un pas sur la voie de la modernisation de son outil industriel et de la transformation de son modèle économique par le numérique.
Il repose sur cinq piliers : développement de l'offre technologique pour l'Industrie du Futur, accompagnement des entreprises vers l'Industrie du Futur, formation des salariés, renforcement de la coopération européenne et internationale, promotion de l'Industrie du Futur.
Smart grid, numérique et matériaux biosourcés
Au cœur de ce nouveau plan, la Ville durable, qui concentre les industries de la construction. Le défi à relever : comment développer des villes plus économes de leurs ressources. Pour cela, les industries de la filière sont incitées à développer des produits et services pour une gestion plus intelligente des réseaux d'eau et d'énergie (via les smart grids notamment), pour améliorer la performance énergétique des bâtiments et l'implication des consommateurs finaux (domotique et outils numériques), et enfin, pour augmenter la productivité, la qualité et la durabilité du secteur de la construction, notamment en privilégiant les matériaux biosourcés.Franck Mathis (Mathis SA), Jacques Pestre (Point.P), Marcel Torrents (Delta Dore) et Dominique Weber (Weber Industries) sont les principaux chefs de projet Ville durable.
110 000 emplois territorialisés et non délocalisables à l'horizon 2020 : +75 000 emplois dans la rénovation énergétique des bâtiments, +16 000 emplois dans la gestion de l'eau, +9 000 emplois dans la construction bois et +10 000 emplois dans les réseaux électriques intelligents
Des emplois à haute valeur ajoutée sur des ambitions export en proportion de la cible de 100 Md€ de chiffre d'affaires à l'horizon 2020