Cette inauguration a débuté, devant une nuée de journalistes russes et Français, avec la découpe du ruban par le ministre de la Culture de la Fédération de Russie, Vladimir Medinsky, et Monseigneur Antoine, évêque de Bogorodsk, représentant du Patriarche Cyrille. Mais avant de découvrir l'intérieur de la nouvelle Cathédrale de la Sainte Trinité, les différents acteurs de ce vaste projet ont pris la parole.
Alors que le climat diplomatique entre la France et la Russie est un peu tendu actuellement, ni Vladimir Poutine, ni François Hollande n'étant présent, chacun a, cependant, tenu à rappeler que cette construction marquait le lien qui relie les deux pays. Lisant les mots du Président Poutine, Vladimir Medinsky a déclaré : "Cette création est le témoin de la solidité des relations entre la France et la Russie". Il a cependant rappelé que "l'obtention de l'accord pour la construction n'avait pas été facile" mais que le "soutien du gouvernement français" avait "permis de surmonter les difficultés et ainsi de livrer le projet à temps". De son côté, Monseigneur Antoine a parlé de réalisation "historique" et d'un symbole de l'amitié et des bonnes relations entre les deux pays.
La parole a ensuite été donnée à l'architecte de cet important projet : Jean-Michel Wilmotte. "C'est l'aboutissement de trois ans de travail", a-t-il indiqué en introduction avant de rappeler les grandes lignes du projet. Un projet à la fois urbain, architectural et technologique.