"Situé sur un site de fort ensoleillement et exposé au vent, une réflexion bioclimatique a été un des enjeux majeurs de la réhabilitation du musée", confirme l'agence d'architectes réunionnaise. L'ambition architecturale a donc été d'"apporter des solutions optimales afin de favoriser la ventilation naturelle, de protéger les bâtiments contre le rayonnement solaire et de privilégier l'éclairage naturel qui allie au confort, économies d'énergie et réduction des échauffements thermiques."
Les façades Nord et Ouest du musée protégées par des brise-soleils à lames horizontales
Dans cet esprit, les façades Nord et Ouest et Sud du musée ont été protégées par des brise-soleils à lames horizontales, espacées les unes des autre formant un angle de 18 à 60 degrés avec des lames horizontales en fonction de l'ensoleillement des façades.
Les concepteurs ont également opté pour des bardages métalliques et des brise-soleils sous vitrage qui protègent les façades du rayonnement direct du soleil. Enfin, "les toitures ont été isolées pour diminuer les apports de chaleur et le toit a été entièrement végétalisé."
Après quatre ans de travaux confiés à la Société de Travaux Publics et de Construction (SBTPC) pour le gros-œuvre et Construction métallique Océan Indien (CMOI), ce nouveau musée a conquis les Réunionnais. Il propose un parcours dans l'histoire croisée du sucre et de l'île Bourbon, qui met en lumière les particularités culturelles et économiques de cette île de l'Océan Indien.