La région picarde vient d'inaugurer un nouveau parc éolien d'une puissance de 25 MW nommé "Terre de Beaumont". Il s'agit de la neuvième installation d'une ferme éolienne en France pour WPD, un groupe spécialisé dans cette énergie durable.
Le groupe WPD vient de démarrer la production d'électricité du parc éolien de Terre de Beaumont, situé dans le département de l'Aisne. Il s'agit du deuxième parc picard pour la société qui en exploite neuf dans toute la France. Les dix machines Nordex, d'une puissance unitaire de 2,5 MW, ont été implantées sur les territoires de Berlise et Le Thuel, appartenant à la communauté de communes des Portes de la Thiérache. L'exploitant précise avoir "attaché une attention particulière à valoriser les entreprises locales lors de la mise en œuvre de ce projet". Plusieurs prestataires régionaux sont donc intervenus pendant la phase d'études et de construction du parc, dont le cabinet d'études écologiques CERE de Saint-Quentin, la société EITF de Proville ou SEL Enerbeton de Bailleul. Ces dernières sont des entités nordistes, spécialisées dans le raccordement de réseaux électriques, notamment pour les renouvelables.
Un groupe d'envergure internationale
La gestion technique et commerciale du parc de Terre de Beaumont sera confiée à WPD Windmanager, une filiale du groupe WPD créée en 2011 pour assurer le suivi et l'optimisation de la production électrique des installations éoliennes. Selon les données de l'exploitant, cette production annuelle moyenne d'environ 50 millions de kWh permettra de couvrir la consommation électrique de 46.000 personnes tout en évitant le rejet de 15.000 tonnes de CO2.En tout, le groupe allemand basé à Brême, emploie 860 personnes dans une vingtaine de pays, principalement en Europe. WPD exploite 1.700 éoliennes dans le monde qui représentent ensemble une puissance installée de 3 GW, soit l'équivalent du tiers de tout le parc français. Avec l'entrée en service du parc de Terre de Beaumont, c'est un ensemble de 70 turbines qu'il gèrera dans l'Hexagone. La production annuelle cumulée devrait dépasser les 338 millions de kWh par an, soit de quoi assurer la consommation de près de 312.000 personnes et éviter l'émission de 101.300 tonnes de CO2 dans l'atmosphère.