Toutes les écoles ont fait preuve d'ingéniosité dans la conception et réalisation de ces œuvres éphémères, dont l'Ensa Marseille et son pavillon-cargo qui a intégré des éléments réemployés du monde nautique considérés comme des déchets (voiles, mâts, etc.) pour la fédération française de voile, ou encore l'Ensa Paris-Malaquais qui, pour la fédération française d'escrime, a dessiné un pavillon largement ouvert et des gradins, et mis en œuvre des matériaux de réemploi (bois massif, tôle ondulée).
Nous nous arrêtons toutefois sur un dernier pavillon, celui de l'Ensa Versailles pour la fédération française d'équitation, qui a choisi un matériau "évocateur du monde de l'équitation pour cette construction, la paille", conclut Maxime Bonnevie.
"C'est une structure expérimentale, avec des bottes de paille structurelles. Les cordes qui entourent l'édifice sanglent et précontraignent le matériau, et permettent de contrôler le poids de la toiture", explique à Batiactu Klaas de Rycke, enseignant dans cet établissement. La forme du pavillon, circulaire, évoque le manège équestre. "La tôle chapeaute l'ensemble. Elle est percée en son centre pour laisser entrer la lumière naturelle."
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