L'architecte Marcelo Joulia, qui est installé dans la région de Nîmes depuis une trentaine d'années, a considéré que ce chantier était singulier : "Notre challenge était de magnifier l'esprit Art déco, de conserver l'âme de ce bâtiment mythique tout en lui redonnant une vivacité et de moderniser l'offre", explique-t-il. "Ce projet m'a passionné et j'ai personnellement choisi certains détails : les appliques ou suspensions, les pierres calcaires de la région dont la blancheur épouse la luminosité méditerranéenne."
à lire aussi
Car la lumière et les perspectives constituaient "les clefs de l'harmonie" pour ce chantier : "Sur ce projet, et pour tous les projets Naço, la mise en perspective des espaces et les différentes typologies de lumière sont primordiales", poursuit-il. "Pour l'Imperator, la création de la 'perspective continuelle' est possible grâce aux immenses panneaux coulissants vitrés de 4,3x3 mètres le long du cloître, qui génèrent des profondeurs de façon progressive. Un travail incroyable et unique et que l'on pensait d'ailleurs irréalisable."