A l'instar du secteur du négoce des matériaux de construction, la filière terre cuite s'engage dans le pacte de responsabilité initié par le gouvernement en 2014. Découvrez les trois points forts de l'accord signé avec les organisations syndicales.
Tandis que la signature de la branche bâtiment se fait attendre, la filière terre cuite vient d'entériner l'accord du pacte de responsabilité avec 3 organisations syndicales : CFDT, CFTC, CGC.
"Avec quelque 5.000 salariés, 140 usines et 90 sociétés, la filière terre cuite est peut-être la plus petite des 17 filières françaises à avoir signé un accord sur la mise en œuvre du Pacte de Responsabilité. Elle a pourtant réussi à faire des propositions concrètes, orientées vers les jeunes et la formation en alternance ainsi que vers le renfort des Certificats de Qualification Professionnelle au sein de la filière terre cuite", a souligné Jean-Louis Varescon, président de la commission sociale FFTB, qui a mené les négociations au nom de la Fédération Française des Tuiles et Briques.
L'accord s'inscrit autour de trois engagements. Le premier prévoit d'embaucher 54 jeunes sur une période de 3 ans en CDI à temps plein. Ils bénéficieront d'un accompagnement par les entreprises dont l'un des objectifs est de développer un échange intergénérationnel. Le deuxième repose sur la valorisation des Certificats de Qualification Professionnelle (CQP). On en trouve trois : le CQP chef d'équipe, le CQP conducteur d'installation et le CQP préparateur de terre. L'accord prévoit des primes : une de 500 € bruts pour le salarié ayant obtenu le CQP et une prime de 50 € bruts par mois pour le tuteur ayant accompagné le salarié au cours de cette formation. Enfin, le dernier engagement vise à soutenir les contrats en alternance, soit un total de 3% d'ici à fin 2017.