Après l'abandon de la réalisation du stade imaginé par Zaha Hadid, les jeux olympiques de Tokyo de 2020 viennent de subir un nouveau revers. En effet, le responsable japonais de la construction a annoncé qu'il allait démissionner.
Mi-juillet, le Premier ministre japonais a décidé une révision complète du projet du futur stade olympique de Tokyo-2020. Résultat : l'ouvrage dessiné par l'architecte Zaha Hadid a été abandonné, notamment en raison de son coût exorbitant.
Après cet arrêt brutal, c'est au tour de Kimito Kubo, directeur général du bureau de la jeunesse et des sports du ministère de l'Education, et responsable de la construction du stade, de démissionner. Si ce dernier a évoqué des "raisons personnelles", les analystes politiques soulignent que cette décision serait plutôt une conséquence de l'abandon du stade.
Pointée du doigt pour avoir imaginé un projet au coût faramineux, Zaha Hadid est montée au créneau mardi dénonçant des entrepreneurs trop coûteux et un dysfonctionnement des appels d'offres. Selon un communiqué de sa société, les responsables japonais avaient été prévenus du fait que "sélectionner des entrepreneurs trop tôt, sur un marché du bâtiment en surchauffe et sans concurrence suffisante, conduirait à une surestimation du coût". Une alerte qui n'avait pas donné de suite, selon l'architecte.