Afin d'assurer une bonne qualité phonique, l'isolation acoustique a fait l'objet d'une attention particulière. L'intérieur du bâtiment est ainsi désolidarisé de l'enveloppe béton, selon le principe de la "boîte dans la boîte". Dans les salles, un revêtement acoustique a été appliqué au plafond et sur les murs, où des surfaces absorbantes alternent avec éléments en relief, pour un meilleur rendu sonore. Les menuiseries à double vitrages éliminent également le risque de propagation des ondes dans le voisinage. Le travail acoustique a été mené avec le concours des futurs occupants et utilisateurs des lieux, dont Jean-Louis Beydon, pianiste-accompagnateur et précédent directeur du conservatoire.
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"Les fenêtres devant être constamment fermées, une ventilation double flux effectue le renouvellement d'air", annoncent les architectes. Il semblerait toutefois que cette installation connaisse quelques problèmes, selon des utilisateurs des lieux qui déplorent l'impossibilité d'aération naturelle. Côté design, la discrétion est de mise, avec l'encastrement des bouches et grilles de ventilation ou des éclairages. "Le parti pris de neutralité spatiale éloigne les stimuli visuels pour laisser jaillir les sons, les lignes des instruments, ou la végétation des patios, seule présence tangible du monde extérieur au-delà des murs de ce microcosme", scandent Babin et Renaud, qui concluent : "Loin des bruits de la ville, de la musique, avant toute chose".